Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Les consommations de drogues en Outre-Mer sont moins importantes qu'en Métropole

Par Drogues info service Voir les commentaires

Les habitants de Martinique, Guadeloupe, Guyane et de la Réunion consomment moins de drogues que les Français métropolitains. Deux enquêtes réalisées en 2014 confirment une tendance déjà connue depuis les années 90.

Des consommations moins importantes pour toutes les drogues

La consommation de tabac, d’alcool et de  drogues illicites est moins importante dans les Départements d’outre-mer (DOM) chez les adolescents et chez les adultes que dans les départements de l’hexagone. Il existe cependant quelques différences notables entre les DOM et quelques exceptions.

La consommation régulière de cannabis à la Réunion, la Guyane et à la Martinique est comparable à celle de la métropole chez les hommes, tandis qu’elle est faible en Guadeloupe. Dans les Consultations jeunes consommateurs (CJC) de la Réunion, le cannabis n’en reste pas moins le premier motif de consultation.

Dans les DOM, les niveaux d’ivresse et d’alcoolisation régulière sont tous inférieurs à ceux de la métropole. La Réunion est le département comptant le moins de consommations régulières. Elle se distingue cependant par un nombre d’ivresses dans l’année comparable à celui de la métropole. Le « binge drinking » n’est pas non plus très répandu  chez les adolescents des DOM et seuls les adultes guyanais semblent le pratiquer à un niveau équivalent aux métropolitains. En revanche, le niveau d’accidents de la route sous influence de l’alcool est comparable voire, pour la Guadeloupe et la Martinique, supérieur à celui de la métropole.

Les autres drogues illicites sont moins consommées dans les DOM qu’en métropole malgré une disponibilité importante pour certaines d’entre elles (crack). Les lieux dédiés à l’usage de crack dans les Antilles ne concernent finalement qu’un nombre limité d’usagers et cette drogue ne s’est pas diffusée dans le reste de la population.

A lire : Les usages de drogues dans les DOM en 2014 chez les adolescents et les adultes

Réagir