Bonjour,
j'ai déjà écrit souvent sur ces forums par rapport à ma fille (17 ans) qui fume depuis quelques mois... Je viens de lire ce qui était conseillé quand un proche ne veux pas arrêter la drogue ; il est vrai que pour l'instant, c''est son cas.
Visiblement, elle lui permet de "tenir le coup" mais je me demande le coup de quoi ? Elle n'a jamais été malheureuse, du moins elle n'en a jamais parlé.
C'est vrai que j'ai culpabilisé longtemps et il m'arrive encore de culpabiliser quand elle nous reproche tout en bloc, ce serait de notre faute si elle se drogue !! C'est incompréhensible et hallucinant.
Elle est capable de rentrer dans de violentes colères qui font mal, mon mari est plus fort que moi mais c'est invivable... En ce qui me concerne c'est carrément douloureux étant donné mon propre parcours qui n'a pas été simple, ça me déchire le cœur, ça me met hors de moi, je me retrouve devant un mur et bloqué, ne sachant plus quoi faire.
Depuis que j'ai découvert Drogues Infos Services, j'ai conseillé à ma fille de se faire suivre par un addictologue pour l'aider à arrêter mais elle ne veut pas. Le pire est qu'elle aura 18 ans (majorité légale) en juillet et si elle n'a pas arrêté d'ici là ?
Déjà je ne peux plus rien pour elle mais ce sera encore plus dramatique... ça me pourrit la vie, me rend malheureuse voire malade car je ne dors pas bien et peu, ma santé s'en ressent.
Moi-même tente de diminuer les médicaments que je prenais depuis des années mais ces situations conflictuelles et douloureuses me bloquent dans ma progression.
J'avoue me sentir complètement désarmée et ne pas savoir que faire ? Vendredi soir elle s'est violemment disputé avec son père et est partie chez sa meilleure amie en disant qu'elle ne voulait plus jamais entendre parler de lui.
Samedi après s'être assurée qu'il n'était pas à la maison, elle est venue pour me voir (soi-disant) mais s'est mise à vociférer des grossièretés, à me maltraiter verbalement... J'ai explosé et quitté la maison -
Lorsque je suis rentrée, elle était repartie et mon mari rentré. Le soir, elle est rentrée pour se coucher, à mon grand étonnement car je ne pensais pas la revoir de si tôt.
Mais, entre temps, elle avait appelé son père qui était venu à toute vitesse tellement elle se sentait mal...
Le dimanche matin, je suis repartie avec mon mari, elle était en train de dormir malgré une nuit blanche... J'étais exténuée.
En rentrant j'ai préparé le repas et quand je lui ai demandé si elle désirait manger, elle m'a répondu oui - J'ai été étonné de son attitude calme ; après le repas, elle m'a demandé pardon et m'a dit qu'elle m'aimait.
Moi aussi je l'aime c'est normal, elle est ma fille, je l'aime tellement, c'est pour ça que je souffre autant.
Je me montre toujours gentille et bienveillante avec elle tout en lui disant que je ne suis pas du tout d'accord avec la "fumette" que je désapprouve totalement.
Elle sait ô combien nous l'aimons tous les deux et elle revient toujours vers nous, mais c'est difficile et douloureux à vivre pour elle et pour nous.
Pour le moment, nous en sommes là !!
J'espère de tout mon cœur qu'à un moment donné, elle se fera aider, qu'elle prendra conscience du mal que fait cette addiction sur sa vie, elle est dans l'année du BAC et elle aurait dû passer le permis - Tout est remis en question