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Jeune fille en rupture (dépendance à la drogue)

Par Profil supprimé

Bonjour,

Je viens poster ici pour demande des conseils pour mon beau-père (mari de ma mère) qui est totalement démuni... Il a une fille majeure (20 ans) qui se drogue depuis ses 14 ans apparemment. ça a commencé avec du cannabis et je sais qu'elle est passée par la cocaïne. Je vous passe de nombreux détails sur les hospitalisations et une cure sans succès. Actuellement, son copain vient de la mettre à la porte car elle rentrait toutes les nuits droguée et ne cherchait pas de travail (ce qu'elle faisait croire à son père). Donc elle serait à la rue (où chez un "ami" que personne ne connaît). On ne sait pas exactement où elle est, elle ne répond pas au téléphone, ni à son père ni à sa soeur. On craint le pire pour elle et nous recherchons une solution. Qu'est-il possible de faire, quelles structures peuvent l'accueillir ? Elle se situe dans la région de Poitiers. Merci pour votre aide et pour ce papa qui ne sait plus que faire.

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5 réponses


Profil supprimé - 30/01/2011 à 06h04

elle est majeure,il n'y a qu'elle qui peut s'aider en demandant des soins.elle est jeune,il faut qu'elle fasse ses experiences,elle n'est pas en danger réel,la vie dans notre société actuelle de consommation est comme ça!oui,elle se drogue mais comme tout le monde,que ce soit des médocs,de l'alcool ou autre!on dirait que vs tombez des nues!mais c'est la réalité,il ne faut pas dramatiser,elle saura s'en sortir!

Profil supprimé - 07/02/2011 à 13h16

Bonjour Chajah,

Je suis le modérateur de ce forum. Bien que vous ayez déjà eu une première réponse à votre demande de conseils, voici quelques pistes de réflexion...

Comme il vous a été répondu de manière un peu abrupte, la solution passe inévitablement par cette jeune fille qui se drogue. C'est-à-dire que si à un moment donné elle ne se remet pas en question et dit elle-même "je veux m'en sortir, je veux arrêter", alors vous ne pouvez pas faire grand chose. On ne peut pas l'obliger.

De toute façon, avant de pouvoir tenter quoi que ce soit, il faut que votre famille puisse reprendre le contact avec elle. Cela doit être la priorité. Apparemment, compte tenu de l'état de dépendance dans lequel elle semble être, où la drogue passe avant tout le reste, cela nécessite que vous mettiez l'accent avant tout sur ce qui peut renouer le dialogue et non sur la nécessité qu'elle arrête tout de suite. En prenant acte du fait qu'elle consomme et que ce problème ne va pas forcément se résoudre tout de suite, sa famille se donne aussi la possibilité de se protéger de cela. Se protéger est nécessaire, c'est-à-dire essayer de faire la part des choses entre ce que vous pouvez accepter de son comportement et ce que vous ne pouvez pas accepter tout en gardant suffisamment d'espace pour que le contact soit maintenu. C'est un exercice d'équilibre difficile : garder le contact, renforcer vos liens d'un côté, ne pas devenir complice, ne pas tout laisser passer de l'autre. Nous insistons sur la nécessité de garder un lien voire de le renforcer parce que d'une part c'est ce qui peut l'amener à se remettre en question bien plus que si elle n'était livrée qu'à elle-même, ne fréquentant que des "amis" qui se droguent comme elle, et d'autre part parce que le jour où elle décidera d'arrêter elle aura quelqu'un à qui s'adresser.

Vous vous demandiez aussi à qui elle pouvait s'adresser dans la région de Poitiers. Notre rubrique {{"S'orienter"}} est là pour répondre à la question. C'est là que vous trouverez les structures de soins et d'aide pour se sevrer des drogues. Ces structures de soin reçoivent aussi souvent l'entourage, qu'ils connaissent ou non l'usager de drogues. Cela permettrait à votre beau-père, à votre mère, à vous-même et à toute autre personne de la famille impliquée, d'y prendre conseils et informations. Parfois il existe même des groupes de parole pour l'entourage. Nous vous invitons donc à utiliser cette rubrique aussi dans l'optique d'obtenir une aide pour vous, en attendant que cette jeune fille soit elle-même prête à y avoir recours. Et si vous aviez du mal à vous en servir ou si vous vouliez en discuter avec nous, nous vous invitons aussi à nous appeler, Drogues Info Service, au [**0 800 23 13 13*], aussi souvent que nécessaire.

Bon courage à vous et à votre famille.

Profil supprimé - 13/02/2011 à 11h29

je suis effarée de voir 1 telle réponse a votre appel moi qui ai perdu mon petit fils a l'aube de ses 17ans pourtant ce n était qu'un petit fumeur de joint mais les problémes familliaux le manque de dialogue et les mauvaises fréquentations l ont amené a consommer valium et subutex il ne s es pas reveillé le lendemain pourtant j ai contacté psy associations docteur mais sans resultats alors je veux vous dire que c est très difficile mais ilfaut vous battre essayer de dialoguer et ne pas perdre courage j éspère vous avoir aidé 1 peu au moins il ne sera pas mort pour rien si vous vous avez envie de me répondre je serai la

Profil supprimé - 10/06/2012 à 10h54

Je fais remonter ce vieux post pour répondre à "arret2penserkatoi".

A ce jour et aux dernières nouvelles que j'ai pu avoir, la jeune fille en question a fait une bouffée délirante aiguë et s'est défenestré. Comme elle était au premier, elle n'est pas morte et a été hospitalisée en HP.

Voilà. Maintenant elle est schizophrène et va devoir prendre des neuroleptiques à vie.

Effectivement, elle aurait pu s'en sortir seule... si elle n'avait pas été aussi dépendante qu'elle n'a pas pu arrêter même quand elle s'est retrouvée hospitalisée quelques mois plus tôt, incontinente urinaire avec des pertes de sensibilité dans les deux jambes... (bon, ça c'était les champignons... ou le LSD... enfin je sais plus) !

Ton témoignage est totalement dénué de sens surtout sur un tel forum. J'espère au moins que, si tu repasses par là, tu auras revu ton opinion entre temps.

Profil supprimé - 11/06/2012 à 12h25

Bonjour Chajah,

Je suis tout à fait désolé d'apprendre ces mauvaises nouvelles. Désormais prise en charge pour des troubles psychiatriques, espérons que cela lui permette d'aller mieux.

Cordialement,

Le modérateur.

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