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le cannabis nous sépare

Par Profil supprimé

Bonjour à toutes et à tous
J’ai parcouru pleins de forum mais chaque témoignage étant différent je décide aujourd’hui de poster le mien.
Voilà presque un an que je connais mon copain, j’ai 30 ans lui 37 lorsque je l’ai rencontrer il m’a parler qu’il fumer du cannabis, un peu naïve j’ai penser qu’il parlait d’une consommation occasionnelle et cela ne m’a pas inquiétée. Puis nous avons aménager ensemble (lui est sans emploi depuis 1 an) et là j’ai commencer à comprendre que ce n’était pas une consommation occasionnelle mais régulière que les joins fumer devant moi seul ou avec ses collègues n’était pas le seul mode de consommation , en effet il y avait aussi les douilles fumer dans le garage ( a tout hasard un jour en rentrant du travail je les aient surpris ) le soir même nous en avons discuté, il m’a alors expliquer qu’il préférait de loin ce mode de consommation…. La conversation est rester sans suite malgré mes rétissance à ce sujet . Il y a un mois j’ai perdu mon emploi étant souvent à la maison j’ai ouvert les yeux sur ce qu’il se passer vraiment sa consommation est quasi uniquement composée de douilles et ça débute dés le levé 7h pour se finir vers 21h une moyenne de 15 par jour. Les copains débarque à 8h puis c’est le balai entre cafetière et garage et cela jusqu’au soir. Lorsque nous en parlons c’est la prise de tête inévitable il me dit avoir diminué de ¾ sa consommation (Quesque ça devait être avant!!!!) que je ne le changerai pas qu’il fumera toujours (alors que je lui dit que ça me blesse et que 1 ou 2 je passerais), que les douilles c’est plus doux qu’un pétard (on a vraiment pas les même info!!)…
Pour sa défense lors de ses discutions houleuse il me reproche de fumer un paquet de cigarette par jour et de boire un mini apéros parfois le dimanche soir, en gros je ne vaut pas mieux que lui. Sans oublier quand il n’y a plus rien ou moins à fumer ou là, c’est une colère assurer la terre entière y passe tout et n’importe quoi et sujet d’énervement. Et la vie de couple en subit les conséquence la journée il est euphorique et le soir il s’endort sur le canapé à 21h après la dernière… Il y à 2 jours je lui ai dit que je pouvais le quitter a cause du cannabis sa réponse à était que je lui fesais du chantage affectif et que je commencer à vraiment lui prendre la tête avec ça…Voilà mon quotidien avec cette m..de « je ne fume pas le cannabis mais c’est lui qui me fume »je ne sais plus quoi faire, ni quoi dire, ni quoi penser, si c’est vraiment moi comme il dit qui ne suis pas normal. J’aimerai savoir ce que vous en pensez ou savoir comment vous avez fait si vous avez vécu une situation similaire avec un proche qui parle et vie pour le cannabis.
Merci de me lire

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3 réponses


Profil supprimé - 27/04/2012 à 16h17

bonjour alice84 je suis dans la meme situation que vous j ai 22 ans et mon conjoint en a 23 je lui ai demander d arreter de fumer (lui c est douille)et ne veux pas et en plus il ne travail pas donc c est moi qui doit lui payé et la j aidécidé d arreter parceque c est vraiment trop cher et ca m enerve qu il se bouffe la santé avec sa m...e je ne sais plus quoid faire parceque notre couple est en train de se detruire je ne le voit casi plus car il va chez ses potes pour en consommé etant donné que je ne veux plus lui payé

Profil supprimé - 01/08/2012 à 11h58

Je me retrouve clairement dans ces deux messages ! Et cela me fait encore plus peur car j'ai l'impression qu'il n'y a pas de solution...
J'ai essayer le dialogue, la culpabilité, la mise à l'écart rien n'y fait.

Au début (encore à la fac) c'est moi qui fumait plus que lui (2-3 joints en soirée je n'ai jamais été dépendante) Du coup je culpabilise de l'avoir fait fumé, mais nous n'avons pas du tout la même façon de consommer (j'ai totalement arrêté car en le voyant ça me dégoute)

Il a un travail de nuit absolument TOUS ces collègues fument du cannabis ce qui banalise encore plus.
J'ai bien vu que c'est de plus en plus fréquent, qu'il devient de plus en plus con, casanier, irritable, désagréable, paranoïaque. Des qu'il rentre c'est la première chose qu'il fait, il n'a aucun plus aucun intérêt pour moi et pense franchement que j'ai envie de faire l'amour avoir lui... il peut se la mettre ou je pense !
Ce qui m'inquiete c'est la consommation croissante et puisque je n'ai pas de travail il considère que c'est moi qui est le problème.
Dès qu'il n'a pas a fumé il ne se rend même pas compte qu'il compense avec la cigarette et l'alcool c'est affligeant. Je n'ai qu'une envie c'est le quitter, vivement que je retrouve un travail pour pouvoir partir je n'est plus rien en commun avec cette personne !

Je viens de balancer un peu de sa beuh ds les toilettes juste pour ma satisfaction personnelle.

Profil supprimé - 09/08/2012 à 16h19

Bonjour Alice, Lola et Eyeonyou,

Je suis le modérateur de ces forums. Je sais qu'il est bien tard pour vous apporter une réponse mais vos différents témoignages, concordants, m'amènent à vouloir préciser plusieurs choses, en espérant que cela puisse vous être un minimum utile.

Tout d'abord, et c'est important, vous n'êtes pas "folles" et vous ne pensez pas à l'envers. Vos conjoints respectifs ont bien un réel et sérieux problème d'usage du cannabis, qui crée chez eux des comportements nocifs et vous avez tout à fait raison de vouloir tirer la sonnette d'alarme. La consommation par "douilles", même si elle paraît plus légère en termes de sensations parce que la fumée paraît plus adoucie (plus froide) est en fait une consommation plus forte que par joints. En effet, les effets psychotropes sont plus puissants avec ce mode de consommation par "douille". Ce sont des usages "durs" du cannabis et leur fréquence signale une véritable dépendance chez vos conjoints.

Ce qui signale aussi leur "dépendance" c'est un peu leur refus de se remettre en cause et les accusations qu'ils n'hésitent pas à vous retourner. C'est un fonctionnement malheureusement assez classique chez des usagers dépendants qui sont dans le déni de ce qu'ils font : essayer de culpabiliser l'autre plutôt que de se regarder en face. Si je puis vous conseiller sur ce point c'est de ne pas vous laisser impressionner par ces déclarations et d'avoir confiance en vous.

L'influence de l'entourage est aussi assez prégnante dans vos témoignages. Chez Alice les copains débarquent dès le petit matin, chez Eyeonyou ce sont les collègues. C'est sûr qu'ils n'arrangent rien mais il ne faudrait pas en déduire que vos compagnons n'ont pas leur part dans ce qu'ils font. Alice il faut peut être essayer de faire la police chez vous en refusant ces visites, Eyenonyou il faudrait qu'il change de milieu mais c'est plus facile à dire qu'à faire.

Ce que vous décrivez aussi ce sont les symptômes négatifs de leur consommation : perte de contrôle de soi, irritabilité, paranoïa, immobilisme (ils ne bougent pas, font toujours la même chose toute la journée, bref ils tournent en rond)... Je vous suggère à l'occasion de faire (si c'est possible) un petit film de leur journée habituelle et de le leur passer ensuite, à un moment où ils sont disponibles, pour essayer de leur faire voir ce que vous voyez au quotidien.

Vous ne pourrez malheureusement pas, à vous seules, avoir "LA" solution pour eux. Votre présence à leurs côtés pour les ramener à une certaine réalité peut être utile et les aider à progresser. Mais vous n'êtes pas non plus obligées de subir cela si vous n'en n'avez pas l'envie ou la force. Plutôt que d'essayer de les "soigner", ce dont ils ne veulent pas entendre parler, essayez peut-être de faire progresser votre relationnel avec eux. Demandez-leur de vous aider à satisfaire vos propres besoins, d'être présents pour vous là où vous avez besoin d'eux. Ce genre de demande, si possible sur des choses simples et réalisables, les mobilisera sur votre relation et non sur leur consommation. Le message est inversé : ce n'est plus "tu fumes, tu as un problème, tu as besoin d'aide" mais "j'ai des besoins non satisfaits, j'ai besoin de ton aide pour me sentir mieux, aide-moi puisque nous sommes ensemble". Vous verrez bien, alors, s'ils se sentent concernés par vos besoins, s'ils essayent ou non de faire des efforts. Vous aider peut les amener à être obligé d'un peu moins consommer, d'un peu plus faire attention à vous et à comment ils sont eux. Attention, les besoins que vous exprimerez devront être surtout des besoins essentiels pour vous et non forcément ou exclusivement des "corvées".

Enfin en tant qu'entourage d'usagers vous avez tout à fait le droit d'aller demander l'aide d'un Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA). C'est gratuit et cela peut vous permettre de faire un point précis sur votre situation, de trouver des pistes d'actions, de leur apporter des informations nouvelles. Ce n'est pas grand chose mais cela peut être utile, sachant tout de même qu'ils vous expliqueront qu'ils ne peuvent rien pour vos conjoints si eux-mêmes ne veulent pas se faire aider. Il s'agit donc bien, en allant les voir, d'une aide pour vous avant tout, en fonction de vos besoins. Notre rubrique ["S'orienter"->http://www.drogues-info-service.fr/?-Adresses-utiles-] répertorie les CSAPA proches de chez vous.

Cordialement,

le modérateur.

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