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parents désespérés face à la descente en enfer de leur fils

Par Profil supprimé

Notre fils ainé , bientot majeur, refuse toute aide.
Les changements notés : vit la nuit : sort de 18h à 6h du matin., dort le jour, a quitté le lycée, le sport, ss'est copué de toute la famille, ne mange plus avec nous, dort la fenêtre ouverte, est amaigri, conduit un scoote r contre notre accord, sans permis ni assurance.
Son addiction provient surement d'un mal être profond , mais il ne nous parle pas ni a qui que ce soit.

il a refusé toutes les'propositions de se faire aider, de voir medecin, dentiste, psy, éducateur, conseiller d'education, cpe, proviseur, rectorat, CMP, centre jeune consommateur.
Nous avons fait une requête au juge des enfants, qui nous a mis entre les mains de l'aide sociale a l'enfance, laquelle nous'dit qu'elle ne peut rien fairee sans la participation de notre fils,

en résumé, notre fils se détruit et personne ne peut rien faire,

devons nous le faire hospitaliser contre son avis?
devons nous le sequestrer une semaine?
devons nous engager un educateur privé qui vient à domicile?

Merci à vous pour vos conseils de parents ou d'educateurs

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2 réponses


Profil supprimé - 18/01/2018 à 17h02

Bonjour,
Je ne suis pas parent, je suis enfant, et dépendant.
J'ai abusé de mes consommations plusieurs année, et me reconnais à travers votre fils.
Je suis aujourd'hui consciente de mes problèmes, et abstinente, grâce à mes parents.
Ce sont mes parents qui m'ont emmenée aux urgences, l'an dernier, un soir où j'avais trop bue.
Lorsqu'on consomme trop de produits, les autres ont beau nous dire que nous avons un problème avec cela, et nous avons beau en avoir conscience, on refuse de l'admettre. En effet, les produits cachent souvent un mal être enfoui profondément (traumatisme, trouble de l'abandon ou autre), et on pense alors que la consommation est plus agréable que de regarder le problème en face.
En effet, vous ne pouvez rien faire sans l'accord de votre fils. La première question à vous poser, et à LUI poser est, je pense, est t'il heureux ? Consomme t'il pour le plaisir, par manque, ou pour autre chose ? Tant que votre fils se sentira heureux avec les produits, il sera très difficile de lui faire arrêter. Mais bien souvent, une personne qui consomme trop, au péril de sa vie est tout simplement addict, accro. Une personne dépendante, addict, ne se pose pas la question deux fois pour savoir si elle l'est. Ce qui m'a fait prendre conscience de ma dépendance, ce n'est pas les rendez vous avec le médecin, mais la persévérance de mes parents. Ils ont été patients, ont été présents, malgré mes crises, sous l'influence des produits. Ils ont attendu que je me rende compte moi même, que je n'arrivais pas à m'arrêter.
Je pense que ce qui m'aurai aidée à l'époque, c'est de comprendre leur inquiétude. Peut être que de laisser traîner un livre ou un texte sur l'addiction peut aider ? Sans forcer votre fils à le lire, peut-être en voyant le mot 'dépendance', ou 'addiction', quelque chose pourrait le tilter, dans son esprit ou dans son corps ? Le mot 'addict', signifie que nous sommes contrôlés par les produits. Cependant, le cerveau de l'être humain est très bien fait. Lorsque celui ci se rend compte qu'il y a danger, le travail peut commencer.
Sans les produits, je ne m'exprime pas très bien, j'espère que cette réponse pourra vous aider, même un peu.
Le plus dur est d'être patient. Si vous vous êtes rendu compte de la dépendance de votre fils, même si vous ne le savez peut être pas encore, le travail de la guérison à déjà commencé. Courage, votre fils est jeune, les diagnostics de guérisons sont alors très encourageant

Profil supprimé - 21/01/2018 à 14h28

Merci Emilis pour votre reponse.
Votre message est bienveillant, positif et m'aide beaucoup.

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