Profil supprimé - 19/02/2013 à 10h26

salut Pauline ,

j' ai vu quelques filles et même des mecs dans ton cas ,la cocaïne est vraiment une merde vicieuse et très fortement addictive.j' ai vu bcp de gens tomber dedans ,et même moi j orai pu tomber dans ce piége surtout quand dans la vie rien ne vas ,famille ,boulot,stress....on a vite fait de vouloir kiffer cette .... de vie par ce genre de produit illusoire de bien être pour l esprit .la seul chose a faire c' est d arrêter ta consommation ,bien que cette étape est horrible les premier temps.le probléme du sevrage c que psychologiquement c trés dur a supporter ,moi même ayant une addiction au nicotine/thc ,j' ai du mal a me lancer car je sais que entre 2 semaine et 1 mois les symptome de stress ,deprime ,angoisse seront un freins pour avancer a vitesse normale dans la vie ,car j ai déjà arreter 1 mois clop et shit ,et j en ai souffert psychologiquement ,physiquement ,aussi au niveau du transit intestinale du o stress , symptôme : boule a la gorge , brûlure d estomac ,nausée,... .l' impression que rien a de gout ....mais malheureusement nous recoltons ce que nous semons ,et il n y a pas de libération sans souffrance avec les drogues .voili voilou j' espere ne pas t avoir d ecourager ,si tu as besoin de parler ,ma boite est ouverte ,je compte m arreter aussi ,cela pourrai etre un plus de partager cette etape avec d autres.

Profil supprimé - 19/02/2013 à 11h04

Bonjour Pauline, bonjour Bluntstory,

Merci pour vos messages respectifs dans ce forum ! Merci aussi pour votre témoignage, Pauline. Je l'ai rangé dans "Cocaïne".

Tout d'abord pour la prise en charge il n'est pas question de vous juger ! Les centres d'addictologie sont constitués de professionnels tenus au secret médical. Ils rencontrent d'autres personnes qui, du fait de leur dépendance, sont conduites aux mêmes extrémités que vous, Pauline. Ils ont l'habitude, ils ne vont pas vous juger mais se préoccuper d'abord d'essayer de vous sortir de là. Cela nécessite votre désir de vous en sortir, votre participation, mais cela vous apporte aussi en contrepartie l'aide nécessaire pour passer les caps difficiles et reprendre pied. C'est vrai aussi pour vous, Bluntstory. L'addiction au cannabis est en général bien moins forte et préoccupante que celle à la cocaïne mais néanmoins, surtout lorsqu'on en consomme depuis longtemps et qu'on a commencé jeune, alors cela peut être très difficile d'arrêter. Si c'est le cas pour vous, ne vous privez pas d'une aide !

Pauline, si cela peut vous aider à dépasser votre honte, sachez que la prise régulière de cocaïne modifie le fonctionnement habituel du cerveau. C'est ce qui explique notamment que, sous son influence, on puisse adopter des comportements dont on n'est pas forcément fiers ! Mais considérez plutôt alors qu'en fait vous souffrez d'une véritable maladie car votre cerveau est sous influence, a perdu son fonctionnement habituel. Il ne s'agit pas d'une maladie psychiatrique mais d'une addiction.

Ce que vous soulignez tous les deux aussi c'est qu'arrêter cela fait, dans un premier temps, plus de mal que de bien. Angoisse, anxiété, dépression, fatigue et symptômes physiques associés sont vos premières "récompenses". Mais justement les centres de soins sont là pour vous accompagner dans cette phase et vous aider à la passer. Ils vous accompagneront aussi ensuite encore quelques temps parce qu'après cette période négative vous aurez encore des phases avec l'envie d'en reprendre. Plus important que tout vous pourrez vous appuyer sur eux pour vous reconstruire et retrouver, dans un second temps, un équilibre personnel loin de la drogue. Alors je ne peux que vous encourager à essayer de leur faire confiance !

Je vous donne ci-dessous le lien vers notre rubrique s'orienter pour trouver le centre le plus proche de chez vous : entrez votre département, "addictologie" et "soin". Notez s'il vous-plaît que ces centres reçoivent sur rendez-vous et sont gratuits.

Bon courage à vous Pauline ! Merci aussi à vous, Bluntstory, pour le soutien que vous lui avez déjà apporté. Et tous les deux croyez en vous et prenez soin de vous ! C'est important Sachez aussi qu'à tout moment nous sommes là si vous voulez en "parler", si vous avez des questions aussi via notre rubrique [Vos Questions/nos Réponses->http://www.drogues-info-service.fr/?-Vos-questions-nos-reponses-] ou encore notre numéro de téléphone 0 800 23 13 13 (de 8h à 2h tous les jours).

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 19/02/2013 à 14h28

Bonjour Pauline,
Ne te décourages pas!
Effectivement la cocaïne est une vraie m... dans toute sa splendeur... qui a le don de s'introduire, tel une mauvaise fée, dans la vie des gens lorsqu'il y à 1 passe difficile à affronter.
Dans un 1er temps, n'ai pas peur d'être jugée, et ne te juges pas toi même.
Je sais que lorsqu'on est confronté à l'addiction à l'a drogue, la sensibilité est exacerbée, puis on a tendance à facilement à culpabiliser, à se sous estimer, à s'en vouloir beaucoup ... sentiments qui se font ressentir dès la fameuse descente...et beaucoup dans les périodes de manque.
De plus, et malheureusement, la drogue est encore un sujet délicat dans notre société.
... Société où l'on doit répondre à une image de perfection ... société où le moindre écart est toute de suite qualifié d'échec ... société fondée sur les jugements et où chacun de nous doit répondre à une image définie par des critères bien précis ... cette même société qui, finalement, nous fait vivre dans un stress constant fondé sur la peur de l'échec personnel, sentimentale, familiale, professionnel ...tant de pression subie par chacun de nous nous fragilise car l'excès de stress pousse dans des maladies tels que les addictions, les troubles du comportement alimentaire, les T.O.C ... par ailleurs, dis toi bien que la personne qui te juges, qui nous juges .je suis confrontée à la même difficulté que toi!. Cette personne porteuse de jugements . bien qu'elle en ait le droit. cette personne ignores très certainement qu' elle n'est pas à l'abris, que ça n'arrive pas qu'aux autres, et que le piège des drogues dont la coke peut se refermer sur elle.
Comme l'indique Bluntstory, la cocaïne est 1 m... vicieuse et très fortement addictive. Effectivement elle provoque une grande dépendance psychique, qui se révèle violente, et cette dépendance, qu'on le veuille ou non, nous tombe dessus dès la 1ère conso. Ma 1ère fois, j'avais 1 entretien le lendemain. Je m'étais promis juste de prendre 1 toute petite et unique trace, comme ça, juste pour goûter... et la petite trace unique s'est vite transformée en gros gramme, pas unique du tout! Et ce gramme s'est vite installé dans chaque jour de ma vie 3 semaines après cette 1ère fois... la coke est une vraie colle glue, un vrai chewing-gum dont on arrive pas à se débarrasser et un vrai labyrinthe pour s'en sortir!!
Comme te le conseilles le modérateur, n'hésitez pas à prendre contact avec un centre spécialisé dans les addictions constitué de pro qui sont là pour nous aider, et nous mener vers la sortie de cet enfer. Il n'y a absolument aucune honte à avoir, au contraire.
Quand on consulte le médecin pour une grippe on le fait naturellement sans aucune honte. La c'est exactement la même chose, même cas de figure, nous sommes confrontés à une difficulté, de plus avec un produit qui se révèle vite néfaste pour la santé, il est tout à fait naturel de faire la démarche pour se soigner et s'en sortir.
Comme soulignent le modérateur et Bluntstory, il est très dur de s'arrêter donc il faut ABSOLUMENT solliciter l'aide de pro spécialisés dans les addictions... hélas des personnes de ma connaissance, qui ont arrêté seul la coke, ont largement mais largement augmenter leur conso d'alcool et de tabac ... et l'une d'entre elles s'est réfugiée dans la nourriture et est devenue obèse!...
Bon courage Pauline, et une bonne après midi
Prenez soin de vous
Cher modérateur, vous notez que la dépendance à la cocaïne n'est pas une maladie psychiatrique mais une addiction... merci de nous porter cette précision. Beaucoup de personnes qualifie la dépendance à la cocaïne comme maladie psychiatrique, c'est très difficile! Déjà qu'il est difficile de s'avouer addict à une drogue donc confronté à la toxicomanie... mais encore plus difficile de s'entendre répondre que du coup nous sommes des cas psychiatriques, personnellement, j'ai l'iimpression qu'on alourdit mon cas, qu'on me rajoute des maladies et c'est décourageant et effrayant, sans compté que du coup on se sent jugé ... et ça donne l'impression qu'il est du coup impossible de s'en sortir!!!!!! Donc vraiment merci pour cette précision soulageante et une agréable journée à vous. LilouPicasso

Profil supprimé - 19/02/2013 à 14h37

Bonjour LilouPicasso,

Mais de rien ! Merci à vous pour votre belle réponse à Pauline et vos encouragements. J'espère qu'elle osera franchir le cap.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 19/02/2013 à 19h30

Merci a tous pour vos messages dans un sens ça me console de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas la....la cocaïne c est très facile d'en devenir accro ms très difficile d en sortir.cela fais plusieurs jours ke je n ai rien prise par manque de moyens et le manque ce fait de plus en plus ressentir,j'en deviens parano,je rêve de ma prochaine dose,bref je suis dans un cercle vicieux et même si d un coter j'ai envie de m en sortir je sais très bien que dans peu de temps je vais recraquer....c'est malheureux je sais mais depuis que cette drogue est rentrée dans ma vie elle me colle pire que de la glu....mes journées sont longues,je m ennuie,le temps ne passe pas,j'ai tjr des nausées,des maux de tête,mon sommeil est perturber bref je suis dans le mal c'est pour cela que je vous dis un grand merci car ca fait du bien de parler avec des gens qui tt comme moi connaissent le même problème

Profil supprimé - 20/02/2013 à 10h07

Bonjour Pauline,

Vous avez l'air de dire d'une part que vous ne prenez pas de cocaïne "par manque de moyens" et d'autre part que pour vous en reprendre est inéluctable. Je comprends dès lors qu'en fait vous n'avez pas encore vraiment décidé de renoncer à la cocaïne. Vous savez quelque part que vous devriez le faire mais l'état de bien-être qu'elle vous procure et le mal-être que vous éprouvez lorsque vous n'en prenez pas vous incitent sans doute à continuer. Vous n'êtes pas encore véritablement actrice de votre arrêt. C'est pourquoi je vous suggèrerais peut-être, si vous voulez quand même prendre le risque de vous diriger vers un véritable arrêt, d'essayer de rencontrer un thérapeute dans un centre de soins spécialisé dans les addictions. Pour l'instant il ne s'agirait pas d'arrêter mais déjà de faire le bilan de la situation et de votre motivation. Cela peut vous donner les ressources pour aller de l'avant.

Notre rubrique ["S'orienter"->http://www.drogues-info-service.fr/?-Adresses-utiles-] peut vous donner les centres gratuits les plus proches de chez vous, si vous habitez en France.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 05/03/2013 à 17h26

Bonjour,
comme le modérateur le précise les consultations vers un médecin addictologue sont gratuites et totalement anonymes ! Personne ne vas te juger !
De plus tu as déjà fait une démarche .... puisque c est toi qui a décidé d en parler !
Aucune hésitation à avoir, tu vas travailler sur la ou les raisons pour lesquelles tu as commencé puis au fil des séances ... le produit !
Bon courage à toi

Profil supprimé - 09/04/2013 à 04h11

Salut pauline, j'ai lu ton témoignage et je voulais t'apporter tout mon soutien. Je suis tomber dans le canabis , la cocaïne et la Mdma a 15 ans, a 19 ans mes parent mon mis a la porte car je ne gérais plus vraiment grand choses. Après une année de galère et d'erance j'ai pris la meilleurs décisions de ma vie celle de me faire aidez. J'avais tellement honte de se que j'étais devenue. Le plus dure je pense que oui, c'est l'idée de se faire juger, et surtout d'accepter le fait qu'on n'ai besoin d'aide. Personnellement mon médecin traitant et le phycologue qui m'ont aidez étais des personnes qui aimait leurs métiers, et qui se sont investie pour me voir y arriver. je pourais jamais assez les remerciers. Aujourd'hui je suis tellement bien dans ma peau et dans ma tête sache que se faire aidez c'est aussi retrouver tout un entourage beaucoup plus seins, tout ses rêves et redonne l'envie de tous les realiser. Le chemin est long, douloureux mais la lumière au bout de se tunel est si claire que sa vaut vraiment la peine de sauter le pas. Perso je suis de tout coeur avec toi, bat toi pour ton bonheure futur. Tu ne le regretteras pas.

Profil supprimé - 06/12/2014 à 16h55

bonjour je me permet de vous écrire un peu tard mais juste pour dire que je suis en sevrage depuis 15 jours suivi par un addictologue dans un centre je prenais 3 gr par semaine tout les deux jours 1 gr c'était la m..... pour m`en sortir la première semaine puis comme j'avait rechuter elle ma prescrit exomuc pour les bronchite 2 sachet 3 fois par jour et la grand miracle jai plus cest forte envie subite pourtant je fixaient jai juste un chouia mal au bide mais mieux sa que de retomber je fait pas l'apologie dun médicament mais si sa peut aider quelqu'un car si sur moi sa marche sur dautres aussi voila bisous