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CANNABIS - CENTRE DÉSINTOXICATION PARIS

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Bonjour, J'aimerais avoir des contacts (centre de désintoxication, etc.) pour addiction au cannabis. Par ailleurs, que faire face à un proche qui n'est pas conscient de son addiction et des problèmes occasionnés (violence, paranoïa, ennuis judiciaires). Merci à vous.

Mise en ligne le 29/05/2017

Bonjour,

Vous êtes confronté à un proche qui ne va pas bien et qui fume du cannabis. Vous aimeriez qu'il se soigne mais il n'est pas conscient de son addiction et des conséquences de son mal être (violence, paranoÏa)...Cet homme fume certainement pour calmer quelque chose en lui (souffrance, difficultés dans l'enfance dans l'adolescence etc...) mais parfois il arrive que les effets d'une drogue soit inverses et amplifient un mal être déjà existant.

La difficulté que vous rencontrez est que pour qu'une démarche de soin soit efficace il faut que la personne se montre volontaire. Essayer de persuager quelqu'un qui n'est pas prêt à consulter est vain parce que le désir de changement doit venir de la personne concernée. Un sevrage dans un centre de désintoxication serait déjà un premier pas mais ne réglera qu'en parti son problème. Il sera sevré du cannabis mais son mal être restera présent. Cela nécessiterait aussi une prise en charge psychothérapeutique.

Pour faire avancer les choses, le dialogue reste le meilleur outil de persuasion. Nous conseillons de parler avec lui pour comprendre  les raisons pour lesquelles il consomme. Que recherche-t-il ? Quelle fonction aurait le cannabis pour lui ?

Il est important en dialoguant de ne pas se centrer uniquement sur le cannabis car l’expérience enseigne que si le dialogue ne porte que sur le cannabis, l’usager se sent alors incompris. Le dialogue, dans ce contexte, est le plus souvent compromis.

Vous pouvez par exemple orienter la discussion du point de vue de sa santé, de sa vie, de ce qu'il aimerait, de ses inquiétudes et des vôtres pour en venir au final aux motivations de sa consommation. En maintenant un lien bienveillant et sans jugement, vous créerez un climat plus serein.

Il arrive que le dialogue reste malgré nos efforts sans effets. Alors il est important de trouver de l'aide et d'aborder la situation avec un professionnel, pour soi même afin d'aider l'autre. Il est important de trouver un soutien et des conseils sur la conduite à tenir.

Vous pourrez également peut être dans un second temps proposer à votre proche de s'y rendre afin de faire un point sur sa consommation et envisager un sevrage. L'aide y est gratuite et confidentielle.

En effet les structures en addictologie accueillent les usagers de produits comme leur entourage, sans jugement. Il s'agit de centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie appelés CSAPA. N'hésitez pas à les contacter.

En bas de page, vous trouverez les coordonnées d'un centre à Paris.

Vous pouvez également joindre un de nos écoutants au 0800 23 13 13 (Ligne de Drogues Info Service, gratuite et anonyme depuis un poste fixe, tous les jours de 8h00 à 2h00 du matin) pour une aide, une écoute et un soutien ponctuels ou réorientation si besoin. Ou par chat via notre site.

Bien à vous

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


Hôpital Marmottan - Unité d'hospitalisation

19, rue d'Armaillé
Hôpital Marmottan
75017 PARIS

Tél : 01 56 68 70 30
Site web : www.hopital-marmottan.fr
Permanence téléphonique : 24heures sur 24, 7 jours sur 7.
COVID -19 : PCR de moins de 72 heures pour une hospitalisation
Accueil du public : Le centre est ouvert au public les : Lundi, mardi, mercredi, vendredi : de 11h à 19h - Jeudi : de 12h à 19h et le Samedi : de 10h à 14h (fermé les samedis de juillet et août)

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