Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Vos questions / nos réponses Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Dépendance opiacés et cocaine

Par Profil supprimé

Bonjour depuis plusieurs années je suis sensible aux opiacés j'ai commencé par la codéine puis par le tramadol dont j'ai eu beaucoup de mal à me passer j'y pense très souvent car l effet qu'il me fait est unique il me donne énormément d'énergie je suis "au taquet" comme on peut dire, je fais beaucoup de choses ,je suis joyeuse ...malheureusement j'ai conscience de la dangerosité de ces produits j'ai réussi à arrêter depuis quelques temps mais je me suis laissée tenter à une soirée à prendre de la cocaïne alors que de base je suis vraiment contre toutes les drogues malheureusement pour moi cela fait un mois que j'en prend quotidiennement j'y pense du matin au soir je pense que cela devient dangereux pour moi et j'aimerais des conseils afin avant qu'il m arrive un truc irréversible. Comment puis-je compenser ?comment me sevrer ? Merci d avance

Mise en ligne le 13/12/2018

Bonjour,

Vous décrivez une "sensibilité" aux opiacés  qui se traduit chez vous par une forte énergie et un bien-être que vous ne retrouvez nulle part ailleurs. La consommation quotidienne de cocaïne que vous évoquez nous apparaît, de la même façon que les opiacés dont vous êtes parvenue à vous libérer auparavant, comme un moyen d'accéder à cette energie ; une dépendance qui s'installe est souvent le synonyme d'un ou plusieurs besoins qui n'ont trouvé d'autres réponses ponctuellement que celui du produit.

La cocaïne avec son effet immédiat et de courte durée, se caractérise par une amélioration ponctuelle et artificielle de toutes les fonctions cognitives au moment de la consommation.

Cependant, les effets positifs disparaissent rapidement pour laisser place à une phase de descente prononcée et désagréable qui se traduit souvent par une sensation de fatigue, d’abattement et d’une "inversion de l’humeur" c’est-à-dire que l’état dépressif succède à la stimulation ; l’anxiété et l’irritabilité succèdent à la confiance en soi et à l’euphorie, ce qui incite souvent l'usager à reconsommer.

Nous saluons votre vigilance et votre questionnement sur cette consommation, aussi il nous apparaît important de vous informer que s'il est possible, comme de nombreux produits de vous en libérer seule, il n'est pas rare que les usagers ressentent un besoin d'aide. Ceci afin d'identifier vos besoins et vos attentes du produit, de réfléchir au moyen de les appréhender différemment, d'anticiper les effets au sevrage afin qu'ils ne soient pas un frein à votre démarche d'arrêt et de vous soutenir dans la démarche.

Cette aide, vous pouvez la trouver auprès de professionnels de santé spécialisés sur la question de l'addiction. Ceci dans un Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) qui propose des consultations individuelles, confidentielles et gratuites. Il existe des CSAPA dans tous les départements, vous pouvez les joindre directement. Lien ci-dessous.

Si vous le souhaitez, vous pouvez également nous contacter de façon anonyme et gratuite par téléphone au 0 800 23 13 13 de 8h à 2h ou par chat via le site de 14h à minuit.

Bien cordialement

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


En savoir plus :

Retour à la liste