Bonjour suite à un accident sur la voie publique, j'ai contracté un pyoderma gangrenosum très douloureux; C'est une maladie rare, non contagieuse et auto-immune, décrite mais sans thérapie existante; cela dure en général un an et disparait spontanément, qui s'attaque uniquement aux jambes. J'ai été depuis 6 mois sous skenan LP 10mg la nuit (1 prise), et actiskenan 5mg en cas de douleur jour ou nuit. Après une hospitalisation en janvier-février 2020 suite à des complications, et une petite récidive mi-février dont je suis venu à bout en une dizaine de jours, j'ai décidé d'essayer de me sevrer du Skenan. A cette question, mon médecin traitant m'a dit que les doses sont si faibles que je peux arrêter "d'un coup "! Cependant, je suis très agité la nuit (je fais littéralement des sauts de carpe), je dors très mal, un diabète à 1,5g/l est apparu, et je suis fébrile le jour, avec un léger mal de tête... Est-ce trop tôt pour commencer le sevrage? Comment m'y prendre ? Dois-je reprendre du skenan ? Si oui, avec quelle(s) molécule(s), à quelle(s) dose(s) et quelle fréquence organiser le sevrage ? Merci de votre aide.
Mise en ligne le 28/02/2020
Bonjour,
Votre traitement comprend des médicaments qui sont des opioïdes antalgiques proches de la morphine. Ce type de médicament peut créer une addiction chez les utilisateurs.
L’arrêt ou le sevrage de ce type de médicament doit être de préférence encadré par un médecin pour éviter un maximum les souffrances physiques et psychologiques. Dans le cadre de cet espace nous ne pouvons vous répondre sur les questions de posologies.
Si vous le souhaitez, vous pouvez rencontrer un médecin addictogue dans le cadre gratuit et confidentiel d’un Centre de Soin d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA). Vous trouverez en fin de réponse des coordonnées de CSAPA à proximité du périmètre géographique que vous nous avez indiqué.
Nous pouvons en revanche vous donner des informations plus générales. Le skénan, pris régulièrement peut effectivement entraîner des symptômes de sevrage à l'arrêt. Ils peuvent être douloureux, mais ne présentent pas de risque pour la santé. Pour les réduire, il est parfois conseillé de diminuer les dosages de manière progressive. Dans votre situation, nous ne pouvons donc que vous recommander de faire le point avec votre médecin ou un medécin addictologue, de manière à ce qu'un protocole très personnalisé puisse être mise en place.
Bien cordialement.


