Bonjour, mon conjoint est un gros fumeur de cannabis il fumé du petit déjeuner jusqu'au soir au coucher, si dès le matin il n'a pas fumer il est invivable on ne peut pas lun parler il a le visage fermer et la moindre petite chose que je peut lui dire ou demander part en dispute . Il est parfois violent, surtout les jours où il n'a plus à fumer sa journée est soit disant "gâchée " je ne le voit donc pas de la journée soit il part en vadrouille chercher de quoi fumer jusqu'à ce qu'il trouve, soit il dort toute la journée pour économiser son dernier joint .... que faire ? Je n'en peut plus nous avons 2 enfants j'ai même peur de lui laisser plus de 2heures car j'ai calculer en moyenne il fume toute les deux heures s'il eSt a la maison . Je lui ai déjà parler de mon ressentit et que cette situation n'allait pas durer c'était soit il arrête soit je part. Mais vraisemblablement il s'en contre fiche. Je suis désespérer je ne fait plus rien ni avec lui ni moi seule ni ensemble avec les enfants je ne voit pas d'issus à cela je nous sent comme condamnés financièrement c'est un gouffre et moralement c'est déprimant. J'ai peur de lui de ses moindres réactions. Merci de votre aide
Mise en ligne le 13/05/2019
Bonjour,
Votre conjoint est très attaché au cannabis et cet attachement investit visiblement tout son quotidien au mépris de tout autre centre d’intérêt et même de ses obligations familiales. C’est une situation très pénible à vivre pour l’entourage et il est clair que l’on est en présence d’une dépendance puissante.
Ceci étant, et même si vous ne nous le dites pas, nous pensons qu’avant d’en arriver à conditionner son arrêt à votre départ vous avez dû dialoguer. Nous supposons également qu’il n’a peut-être pas été sensible au dialogue ni su saisir les perches que vous avez dû lui tendre. Pourtant, le descriptif que vous faites montre un homme au comportement compulsif dans sa recherche de drogue et vraisemblablement très mal dans sa peau. Il aurait été instructif et aidant de savoir ce qui pourrait nourrir son mal-être.
Aussi, nous ne pouvons que vous inviter à réitérer le dialogue, évidemment dans la limite de votre possible, tout en le repensant. Vous pourriez par exemple essayer de choisir un moment où il peut être plus facilement à l’écoute, peut-être même ailleurs qu’à la maison, ou en présence de personnes qu’il écoute si vous en avez dans votre entourage. Une fois ces conditions réunies vous pourrez essayer de parler de vos inquiétudes et difficultés quotidiennes, sans centrer la conversation sur sa consommation.
Que le dialogue ait de nouveau lieu ou pas nous vous suggérons de vous rapprocher des professionnels qui accueillent, écoutent, soutiennent et aident l’entourage de personnes développant une addiction. Ce sont des médecins, des psychologues, psychiatres, addictologues, et quelquefois selon les centres des thérapeutes du couple et de la famille. Tous ces professionnels travaillent en équipe et reçoivent autant l’usager que son entourage afin de les aider à trouver une solution. Nous vous avons mis en bas de page quelques adresses de ces centres situés dans votre département de résidence. Il s’agit de CSAPA (Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie),l’accueil y est gratuit et bienveillant.
Si vous souhaitez obtenir des informations complémentaires ou avoir des conseils et une aide ponctuels n’hésitez pas à revenir vers nous. Nous sommes joignables par tchat via notre site (gratuit et anonyme) tous les jours de 14h00 à minuit ou au 0800 23 13 13 (Drogues Info Service, gratuit et anonyme) tous les jours de 08h00 à 02h00 du matin.
Bien cordialement.