Par chat
Chattez avec
Drogues Info Service
Vos questions / nos réponses
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesChattez avec
Drogues Info Service
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponses
Je ne sais pas si ma réponse a été publié alors je la réédite de nouveau en rajoutant quelques lignes :
En te lisant, j'ai l'impression de me revoir, il y a 20 ans. J'avais exactement le même discours. Je suis restée car je ne voulais pas faire vivre une séparation à mes filles. Moi aussi, je ne bois pas. J'ai fumé des cigarettes mais j'ai tout de suite arrêté quand j'étais enceinte de ma première fille.
Lui aussi me disait qu'il ne faisait rien de mal, il fumait son joint le soir, les enfants ne le voyaient pas et le week end il restait avachi dans le canapé en attendant avec impatience le soir pour fumer. Heureusement que j'avais le conservatoire avec mes filles le week end pour sortir et ne pas le voir. Car il ne voulait participer en rien concernant les activités (quelle qu'elles soient).
Franchement, quand je fais le bilan, entre le posifif et le négatif qu'il m'a apportée, le négatif l'emporte allégrement ! En fait, je ne me suis jamais épanouie à ses côtés, il n'a fait qu'éteindre à petit feu la joie de vivre que j'avais. Même mes filles s'éloignent de moi car je suis une femme de 51 ans qui ressemble à un vieillard. Pourtant j'aime la musique, la bonne nourriture, j'aime rire, chanter, danser mais il a réussi à tout grignoter et ça petit à petit.
D'ailleurs, je me souviens quand mes filles rentraient de l'école, on discutait et riait ensemble mais lui ça l'exaspérait et préférait se réfugier autre part, ou alors il plombait l'ambiance. Je l'avais surnommé le "rabas joie" !
À l'époque je me doutais bien qu'il s'agissait d'un comportement relatif au manque, car il attendait le soir avec impatience pour fumer son joint.
Je ne sais que te dire ma belle. Si une chose, je pense que si j'avais été avertie à temps, je serais partie. La vie passe trop vite.
Tu sais moi aussi, je l'aime toujours. Mais comment peut-on aimé un homme qui préfère le shit ? La drogue est une maitresse vicieuse, et seule ton homme la fait exister !
Pour l'avoir vécu, il n'y a pas de demi mesure, car c'est toujours lui laisser une porte de sortie pour refumer ou boire de plus belle. C'est tout ou rien. Soit il continue, soit arrête totalement. Réduire la conso ne sert a rien.
On quitte un homme que l'on aime pour se sauver la peau. Il ne s'aime pas assez pour se sauver lui même ! Comment peut-il te sauver toi d'abord ?
J'ai eu cette naïveté de penser qu'il nous aimerait plus que lui même pour arrêter ! Mais comment veux tu qu'il y parvienne s'il nie de toute son évidence qu'il n'est en rien responsable de votre mal-être.
N'attends rien de lui, c'est à toi de sauver ta vie et celle de tes enfants et s'il est suffisamment intelligent, il comprendra qu'il doit arrêter de se droguer. Tu as suffisamment tenter de l'aider pour l'en sortir. Maintenant la balle est dans son camps. Soit forte et comme je te l'ai dit, laisse toi un délai (le temps de t'organiser en cas d'échec) et s'il ne fait rien : part.
Je suis désolée d'être aussi abrupte mais je ne vois pas d'autres solutions.
Bisous ma grande et tiens bon.
À moi aussi ça me fait du bien de te parler
Profil supprimé mardi 05 mars 2019 10:52:28