Shermaine - 12/02/2018 23:50:27

Bonjour à tous, je viens d'apprendre qu'un de mes meilleurs amis est décédé d'une overdose.
On s'etais rencontré il y a 8 ans, quelques semaines après notre rencontre il m'avoue qu'il est addict à l'héroïne, son honnêteté m'avais touchée et je m'étais presque donné une mission; l'aider à s'en sortir, en plus d'apprécier sa compagnie en tant qu'ami.
À vrai dire je ne l'aurais jamais pensé si il ne me l'avais pas dit, ça ne se voyais pas, et puis petit à petit je me suis battu avec l'autre à en faire une obsession, à vouloir le libérer de ses griffes, mais j'étais anéanti par ses mensonges, moi qui lui voulais que du bien, pourquoi me mentait il, et puis je lui ai trouvé un boulot, une petite flamme d'espoir naissait, mais j'avais toujours le doute, en avait il pris hier, mentait il une nouvelle fois, et puis ses mensonges, alors que je voulais que l'aider m'éloignait de lui petit à petit, je commençais à perdre le combat, à baisser les bras , et lui le ressentais, et il a replongé de plus belle, jusqu'à ce jour où il m'as volé,c'était un gars en or, je lui en ai voulu d'avoir mordu la main qui le nourrissait, mais je savais que c'était pas lui, c'etais plus fort que lui, et il a perdu le combat.
Tous ça pour vous dire qu'il faut être bien accroché pour aider un addict à s'en sortir, alors avec des enfants je me dit que ça doit être encore plus dure d y mettre toute son énergie, car ça vous la bouffe, je serais de conseil d'économiser votre énergie dans l'amour que vous donné à vos enfants, et l'éducation que vous voulez leur donner, préservez les de tous ça, partez et revenez à temps, laisser lui le temps de réfléchir et de se battre seul, moi je ne suis jamais revenu et aujourd'hui je m'en veux et le regrette.
Le combat n'est pas contre lui mais la drogue qui a pris le dessus sur son mental, c'est pas lui qu'il faut combattre, il est trop tard, c'est la drogue qu'il faut élimer, ça commence par la psychologie, trouver la source, la drogue n'est qu'un symptôme de la maladie, il faut qu'il ou elle arrive à accepter de se faire aider, ne les culpabiliser pas, peut être faite une thérapie de couple, il se sentira moins seul, et petit à petit il peut libérer la parole à ce moment là, et ensuite envisager une thérapie seul. Bon courage à tous et toutes, mais svp préserver vos enfants.