Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Prévisualisation du message

Charliiie - 22/05/2024 17:57:08

Salut Kaly007,

Je suis navrée de lire tout cela.
J’ai bien l’impression que ton compagnon ne s’arrête jamais vraiment de consommer.

Tu le dis toi-même que ça va trop loin, tu sembles à bout.
Je pense que tu dépéris et es en dépression.
As-tu vu ton médecin récemment? Vois-tu toujours ta psychologue?

J’ai le sentiment que tu aimerais partir (ou qu’il parte, enfin que vous vous sépariez) mais quelque chose te retient. Qu’est-ce donc?!

Que veut-il lui? Arrêter? S’en sortir? Je n’en ai pas l’impression.

Il me paraît utile d’aller relire les réponses de Modérateur dans les messages précédents: juge ton compagnon sur ses actes…

Il te fait beaucoup de mal, dépasse clairement les limites en étant violent.

Tu souffres beaucoup et est malheureuse. Comme l’a dit Moderateur une fois, dans ce genre de situation on se met à accepter bien des choses que l’on accepterait pas en temps « normal ». C’est là le propre de la codependance en fait!

Petit tuyau: si ton compagnon consomme sans cesse et que tu es en danger (violence et/oj délires/paranoia), appelle la Police et elle pourra interpeller le magistrat pour procéder à une hospitalisation contrainte (Mise en observation) car il représente un danger pour lui et les autres.

Avez-vous encore la possibilité de discuter et que tu puisses dire que tu n’en peux plus de la situation?

Qui pourrait t’épauler? Il a un médecin? Et toi?

Sois prudente! Récemment j’ai lu un article qui fait le lien entre les comportements violents et certaines substances (dont la cocaine). Apparemment cela rend violent et sans empathie.

De mon côté, je pense que c’est plus qu’un simple écart. Je crois que c’est une rechute avec des jours de non consommation avec à ce moment là des délires, tjs paranoïa, agressivité verbale envers moi puis une phase de fatigue intense et déprime +++.

Comme toi, je suis très triste. Fort contente d’avoir qq jours de congés car je gère plus au boulot. Deux jours que je pleure, je ne mange pas bien et je maigris, je dors mal et j’ai des troubles digestifs.
L’ambiance est pesante mais calme. Il n’y a pas de dialogue dans ces conditions et ça c’est très dur car cela vient souvent réalimenter la reprise/reconsommation.
J’essaie de ne pas être distante ou froide mais je suis pas non plus des plus accueillante. Je suppose que cela doit être désagréable et peu soutenant pour mon mari. Je suis tellement usée par tout cela que j’ai comme plus envie de faire l’effort.
À contrario, j’ai envie de lui dire et redire qu’il doit agir, reconsidérer l’hospitalisation et le suivi plus rapproché auprès d’un psychologue.
J’ai parfois l’impression de jeter l’éponge tout doucement et d’un autre côté j’ai toujours le sentiment que je pourrai faire encore plus pour l’aider/soutenir.

Je chemise dans mes réflexions, c’est désagréable je sais mais je me rends à l’évidence qu’à long terme je ne tiendrai pas…


Charliiie mercredi 22 mai 2024 15:57:08