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Vos questions / nos réponsesJe ne sais comment exprimer le problème et son contexte si particulier mais j'éprouve le besoin urgent de partager ma situation de détresse la plus complète.
Mon père à 40 ans et fait partie de ces gens que l'on peut qualifier d'éternels adolescents. Il manque cruellement de sens des responsabilités. En l'espace de quelques mois il a cessé de travailler suite à un accident, a perdu sa femme (mon ex-belle mère) et a eu la peur de sa vie lorsque mon demi-frère a échappé de peu à la mort et s'est retrouvé cloué au fond d'un fauteuil roulant suite à un grave accident.
Il consommait déjà depuis sa jeunesse de l'héroïne de manière TRES occasionnelle c'est à dire moins d'une fois par an à l'occasion de fêtes. Je ne sais pas vraiment quand ça a commencé mais l'héroïne est devenue une vilaine habitude pour lui depuis un peu plus d'un an.
Je vis loin de lui et ne me suis rendue compte de la gravité du problème qu'en octobre dernier lorsque je lui ai demandé de venir quelques jours chez moi pour m'aider à installer mon appartement et a vomi pendant une semaine à cause du manque. Il m'a alors juré que ça ne se reproduirai pas et qu'il en avait finit avec ça. En réalité il n'a pas arrêté. Tout l'hiver je me suis battue avec lui en lui disant que s'il n'arrêtait pas je ne viendrais plus le voir. A la suite de ça il a décidé de se débarrasser de l'héroïne. Jusqu'à cet été j'étais persuadée que tout ça était derrière nous. Et puis j'en ai trouvé chez lui. Il m'a juré que c'était juste une fois pour "s'amuser" mais je ne sais plus si je dois le croire où non.
Il faut savoir qu'il vit dans un endroit proche de l'espagne : un enfer ou d'un point de vue "qualité"-prix l'héroïne revient moins cher que du cannabis. Dans cet endroit pourtant magnifique auquel mon père est si attaché, l'héroïne est presque un problème de société. Beaucoup de gens en consomment, beaucoup de ses AMIS en consomment et beaucoup des miens aussi.
Je suis loin de lui, il est seul et, concrètement, dans une merde noire... Je ne sais que faire !
Bonjour LuckyViolette !
Je pense que comme ton père a longtemps "géré" sa consommation, il a du mal à accepter le fait qu'il s'est finalement fait prendre au piège.
Ou il a vraiment cru qu'il pouvait passer du temps chez toi sans came, parce qu'il se pensait libre de toute addiction ou il s'est dit qu'auprès de toi, sans tentations, il arriverait facilement à décro.
Est ce qu'il est suivi par un psy, ne serait ce que pour être moins envahi par la souffrance lié tous ces drames ?
Il faudrait vraiment qu'il consulte, au moins un médecin spécialisé en addicto, pour faire le point sur sa conso.
J'ai l'impression qu'il y a un lien très fort entre vous - ce qui peut être un moteur pour arrêter.
Par contre, cultivons ce que j'appellerai la "pensée positive", déjà, au lieu de lui dire si tu te drogues, je ne viens pas te voir - même si c'est pour son bien - dis lui que tu l'aimes lui, que tu ne peux cautionner sa prise de drogues, à cause de cet amour, et que quand tu viens le voir, tu ne veux pas le voir défoncé.
Ensuite, je pense que cet amour est un moteur pour lui, alors ne le lui enlève pas.
Essaie de ne pas jouer là dessus, même s'il t'adore, l'emprise de la drogue est tellement forte...
Et lis un max là dessus, il n'existe pas de solutions toute faite, c'est à chacun de trouver la sienne.
Je reste dans le coin si tu veux en parler
courage
bluenaranja
salut à tous les deux et blue car on se connait tu sais moi j'ai vecu plus de dix ans à montpellier va voir mon blog pour ça et pendant ces années j'ai menti à toutes la famille car je me prostituait et que j'étais sous héro tout le temps à plus pouvoir m'en piquer; et quand je rentrais dans la famille je partais pas plus de trois jours sinon j'etais en manque.et la méthadone on m'en a parlé une fois
j'ai pas voulu au début j'ai mis des années à me décider et étant seul sur l'ile de la reunion car après montpellier j'ai tout fait pour fuire la famille.du coup en fevrier j'ai fait un malaise qui m'a conduis direct chez la cure en addictologie.
et là je me suis livré et ils ont finis par conclure que la méthadone serait une bonne solution donc j'ai commencé à 30 mg puis ils ont augmentés petit à petit.
mais franchement je sais que s'est dure de parler de ça à son père et il ne voudrait pas que tu lui en parle mais releve le site sur mon blog des centres qui délivres la méthadone et trouve un bon jour pour lui dire http://alchi974.blogspot.com
dans les adresses à retenir pour nous aidé mais un conseil vas y doucement sinon il va directement jetté ta proposition donc fait le en plusieurs fois style je vais me renseigner sur les csst centre qui delivre la méthadone
tu fais semblant de chercher et la fois d'après tu lui dis j'ai trouvé et quitte à l'emmener car s'est dure la premiere fois n'hesite pas. sache que blue et moi seront toujours là pour toi n'hesite pas
Merci à vous deux pour vos conseils et votre soutien. Le fait est que mon père me parle très peu de ça du fait (à mon avis) qu'il a honte de lui et que je suis sa fille... C'est quasiment impossible d'en parler avec lui. Je lui ai écrit une lettre en lui disant tout l'amour que je lui porte et à quel point j'aimerai l'aider à laquelle il a répondu par un texto disant "ne t'en fais pas, ça va aller". Je sens bien qu'il ne veut pas me mêler à ça. C'est d'autant plus difficile ! Etant loin de lui je peux difficilement évaluer sa situation au niveau de la drogue. Je sais bien que voir un psy où un médecin lui ferai du bien mais sa fierté l'en empêche. Ainsi que son porte monnaie pour ce qui est d'un psy !
En tous cas, vos messages me réchauffent le coeur ! Merci mille fois !
Coucou !
Je voulais juste dire qu'en France, pour l'instant, on peut avoir accès à de bons soins sans argent. Heureusement pour moi d'ailleurs !
J'étais dans la rue, je n'avais même pas fait mes papiers de cmu, et pourtant, j'ai bénéficié de l'accueil de l'hp et d'un suivi super par un psy. Par la suite, j'ai fait mes papiers de cmu, mais pendant deux ans, j'ai été suivie par des psys qui ne me demandaient rien. Parce que je n'en étais pas capables.
Même une psychanalyse peut être prise en charge par la cmu, pour certains psychanalystes.
Il y a des centres anonymes, où ils ne demandent aucun papier d'aucune sorte, d'autres où il faut la cmu.
L'argent n'est pas un obstacle à la guérison.
Bonne journée
bluenaranja
Merci pour l'info. Encore faut-il qu'il mette son ego de côté et qu'il accepte de se faire aider... Je ne sais même pas si je m'inquiète vraiment ou s'il a vraiment un problème. C'est tellement difficile de parler de ça avec lui !
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