AlMahdi - 04/11/2024 09:47:58

Je t'ai lu. J'ai eu l'impression que c'était moi qui avait écrit. Je suis passée par là, et, malheureusement, à part l'amener à en parler de lui même, il peut nier jusqu'à ce qu'il y ait vraiment une évidence (pour moi elle a été financière). Je vois en plus que tu as engagé énormément avec lui, une maison, ce n'est pas rien. Guette les "signes" mais sans le surveiller (oui, c'est subtil, mais plus il est surveillé, plus il va te mentir). Peut-être à un moment, il admettra, en disant "c'est pas un problème" "je gère" puis, passer tour à tour de déni à "j'ai un problème". y'a vraiment pas de solution, pour ma part je ne savais pas comment aborder la chose sans le "pousser" à plus de conso" que j'envoyais une petite vanne, en espérant qu'il m'en parle de lui-même. La cocaine, c'est pernicieux, parce en dehors des prises, ça peut passer pour un moment difficile de la vie comme on en a tous, le manque est pas perçu physiquement; après ce qui est bien, ce que contrairement à moi pendant longtemps, t'es sûre de toi. Quand j'ai vraiment douté, j'ai parcouru les forums, les articles d'addicto, et aussi, les témoignages d'anciens toxicomanes. Ce qui m'inquiète pour toi, ce que vous avez en commun un gros engagement, ce qui rends la tache plus complexe et te rends à juste titre sur le qui-vive, parce que prendre du recul quand sa propre survie est en jeu, c'est pas simple. "Il me fais culpabiliser quand on en parle, en me disant que je le prend pour un camé que je suis obsédé par ce produit et qu’il faut que je passe à chose" ce propos je l'ai entendu aussi. J'ai vu un conseil, et d'ailleurs qui m'a été aussi donné par des anciens toxico c'est toi, tes limites, déjà, de supportabilité, tes capacités, ton autonomie. J'ai une amie, son gars bien posé est tombé dedans, enfants, boulot, achats de maison aussi, elle a su de suite qu'elle ne supporterait pas, elle est repartie chez ses parents, mais il n'est pas donné à tout le monde d'avoir un plan B, pour ma part je vis dans une maisonnette insalubre sans chauffage en attendant de pouvoir me "refaire". Je le laisse toucher le fond, je vois qu'il a envie de décrocher, mais il s'en rend enfin compte (et encore, il a pas assez touché le fond pour tout remettre en question) que là, ça lui pourri la vie, le fait que j'ai pu m'éloigner lui permet d'avoir "qqn de propre" à qui confier comment il se sent sans être jugée ( et autant te dire que c'est très dur de ne pas juger) mais il lui arrive (je l'ai encore capté hier) encore de mentir sur ses craquages; j'attends qu'il approche du sujet, ou l'amène à en parler (c'est toujours improvisé, je n'ai pas de conseil là-dessus).Je lui ai mis mes limites pour moi, là dessus, il l'accepte, il ne veut pas que je paie pour ses conneries, mais il est malheureux, et il a honte, sans exprimer clairement ce dernier sentiment. je peux juste te dire que malheureusement ton conjoint est addict, et que d'accepter juste qu'il soit malade, ça va être long. Lis si tu as le temps, tout est ce qui est chantage, flicage etc (je ne l'ai jamais fait, par prudence) le poussera à plus encore de cachoteries et c'est toi qui va en souffrir le plus. Il n'y a pas de solution, il n'y a que lui qui pourra réagir. Ma réponse est finalement juste un soutient qui te dis "tu n'es pas la seule à vivre ça".