bluenaranja - 22/10/2014 23:16:26

Salut les filles,

Perso, je dirai qu'il y a deux types d'accrocs : ceux qui veulent vraiment arrêter, qui se donnent du mal, tiennent un moment, puis replongent, mais se la donnent vraiment - hp, postcure, substitution, font des efforts pour ne plus mentir à leur entourage - la base - et ceux qui veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. Qui mentent et manipulent, mais finalement, n'arrêtent jamais plus de trois quatre jours, font des promesses dans le vent, etc... Alors oui, la drogue transforme la personne en marionnette, mais quand même, vous avez le droit d'avoir une vie !
Moi aussi j'ai vécu des trucs durs et j'ai longtemps cru que ct mon destin d'être malheureuse, puis j'ai eu un fils, j'ai tout arrêté, et c'est en le protégeant lui que j'ai appris à me protéger.
Mince, on a réussi à régler un paquet de problèmes - parents défectueux ou maltraitants, échapper à la drogue, c'est pas non plus pour porter les boulets des autres !
On peut pas faire "infirmière bénévole" déjà parce qu'on a pas le soutien d'une équipe, ni les structures, ni la formation, ni rien, et quand les gens ont trop de problèmes, c'est ce qu'on devient - gendarme, maman, infirmière, psy...
Et en plus, la plupart du temps, ces types vous font passer après le produit, dès qu'ils ont des sous, c'est pour la défonce, qui devient leur premier amour...
Je crois qu'aider quelqu'un, des fois, ça peut être aussi le laisser se démerder face à ses responsabilités, et si son seul réflexe sera de se trouver une autre nana qui supportera ça, au lieu de se remettre en question, ben c'est qu'il ne vous méritait pas.

On a qu'une vie et y'a pas de SAV !
Bonne chance
bluenaranja