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Morphi - 12/03/2014 18:13:26

Bonjour !

Tout d'abord, merci pour votre réponse complète. Cela fait du bien de se sentir un peu moins seul et entendu.

J'ai bien lu votre réponse à laquelle je voudrais réagir.

Pour commencer, je comprends votre explication sur la position du médecin qui me parait, sous cet angle la, prudente. En revanche, ce qui me gène c'est que lorsqu'il manifeste une demande d'aide pour réduire ces symptômes la en vue de diminuer voir d'arrêter, il se heurte à un refus ou il comprends que tout est dans sa tête et qu'il doit se débrouiller seul. D'une certaine façon, je peux concevoir le fait qu'il se sente encore plus culpabilisé d'entendre ça. Je pense qu'il croit que son problème n'est pas prit au sérieux, voir minimisé ! Et j'ai du mal a envisager qu'il puisse arrêter progressivement si même ses soignants ne l'aide pas à se dire que son problème est très sérieux.

Effectivement, vous avez aussi raison dans le fait qu'il a toujours envie de tout tester. Le problème est que j'arrive à le raisonner et il s'engage auprès de moi à travers un contrat moral. Mais à la seconde ou ses fréquentations lui mettent de la drogue entre les mains, il entre dans une espèce de transe ou il n'écoute que ses pulsions. Dans sa consommation, ce qui me fait le plus peur est l'héroïne. Je dois être vraiment très insistant avec lui pour lui faire entendre ma réticence à ce qu'il en reprenne et je commence à être a court d'idées. Pour l'instant j'arrive à le raisonner, mais pour combien de temps ? Récemment, il a acheté du Phénibut sur internet, je connais mal se produit qui apparemment est légal. Ce que je vois, c'est que ça l'a aidé à beaucoup réduire sa consommation. Avez vous des informations la dessus ?

Je suis en contact avec un centre d'addictologie avec qui je dialogue et qui serait prêt à le prendre en charge. L'équipe à l'air très à l'écoute et je pense qu'ils sont bien. Je leur ai fais part du fait que j'aimerais rencontrer quelqu'un pour vider moi aussi mon sac et avoir des conseils pour ne pas faire d'erreurs, car quoi que j'en dise, c'est une épreuve pour moi. Ils ont été très compréhensifs.

Pour finir, je lui avait effectivement parlé du syndrome sérotoninergique. Il m'a répondu qu'il y échappais en rechargeant ses stocks de sérotonine grâce à une certaine classe de médicaments, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine je crois.

Encore une fois, merci de votre réponse et votre soutien. Bonne fin de journée,

Morphi

Profil supprimé mercredi 12 mars 2014 17:13:26