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Coucou la team.
Je l'avais mis en garde mon copain sur son anniversaire avec ses potes de passages dans le coin qui consomment :
Tu vas relancer le craving, relancer la dep, devoir refaire face a tout ça alors que tes ultra fragile et que t'es déjà en galère pour te stabiliser.
Il m'a plus ou moins envoyé chier " c'est nos trente ans, ça va aller, j'aurai pas a tout reprendre à zéro etc..." J'ai essayé de parler avec ses amis, enfin avec l'une d'elle qui m'a assuré que ça irait que c'était important pour elle de le soutenir et qu'il n'y aurait pas de coke ...
Je lui en ai reparler la veille, a mon copain, quil fallait qu'il soit vigilant et que j'arrivais à mes limites de soutien etc...
Il a rager que je lui mettais trop la pression etc...
Et ça n'a pas raté, la "copine" a ramener un g de c, ils ont picolé vraiment énormément tout le week end, ketamine etc...
Il a voulu rentrer dans le week end on s'est méchamment pris la tête parce que je ne me sentais pas respectée sur le point où je veux plus supporter de descente.
J'ai été violente dans mes propos du genre " tes potes et toi ont rien compris ils ont qu'à supporter ta descente aussi, et moi je t'ai dit que j'étais au bout. Tu ne me respecte pas. "
Lui comme un gosse ( vraiment ) : ça va je rentre juste dormir et après jme casse tkt . Je l'ai envoyé chier.
J'étais déterminée a le larguer . Vraiment.
Là il est rentré lundi.
Il a été a l'hôpital de jour, ( il y va deux fois par semaine ) mais il est déprimé, dort tout le temps, est irritable.
Je lui ai quand même dit que c'était anticipable.
Il supporte aucune remarque ou difficilement et chaque critique est vécu par lui comme reproche ou menaces.
Bref
Je ne sais pas où je vais trouver mes ressources internes, mais jlui ai parlé posément : tu n'as pas compris, je pense que tu n'es pas bien et que tu interprète mal, je trouve compliqué d avoir une discussion avec toi... Etc...
Jlui ai proposé de sortir, il a dit qu'il a plus d argent et que si on sort il veut boire une bière et que je vais râler parce qu'il en veut une etc...
J'ai redoublé de pédagogie : chéri ta bu x litre ce week end, j'imagine que c'est dur pour toi mais là je peux plus soutenir ça.
Il l'a mal vécu, il a plus de CB et ma demandé de lui passer 20 euros qu'il me rembourse par virement, j'ai refusé : ya deux min t'as pas d'argent pour sortir et la tu es prêt a claquer 20 balles pour aller au bar, si tu veux boire paie sans contact ailleurs mais moi je suis mal a l'aise d accepter ca.
Il avait déjà pris trois valium dans la journée, il restait une bière au frigo, une petite qu'on a partagé, il a repris un valium, on a parlé de séparation ...
Il m'a dit qu'il se sentait déprimé de nouveau depuis quelques temps. J'ai essayé de lui remonter le moral : c'est a cause de l'arrêt des stup, 15 ans que t'en prends, première fois de ta vie ( depuis fin mai ) que vraiment t essaie de te soigner, ça va pas se rééquilibrer en quinze jours et t'as passé un gros week end de toxicomanie...
Pardon pour le pavé au passage...
De mon côté, j'essaie vraiment de me détacher de SON problème, mais je crois que j'ai besoin qu'il prenne le large un petit moment.
Même plus pour lui, je veux dire pour le faire réagir, mais pour moi...
C'est anxiogene cette situation... J'aspire a autre chose je crois...
Il a demandé à retourner en cure, il devrait avoir un boulot saisonnier dans le département voisin en février...
Jme demande si je dois faire preuve d'encore un peu de patience ou si je perds encore du temps.
Je me demande ce qui reste du couple en dehors de ça ...
On parlait potentiellement enfant ya encore quelques temps, achat de maison ou d appart, là il est en arrêt maladie, il est pris dans ses soins et ce genre de projet lui sont totalement étrangers et hors de portée.
J'ai 38 ans... J'ai un problème de dépendance affective en cours de traitement.
Je sais plus trop faire la part des choses...
Mais de plus en plus je comprends et j accepte que je ne peux pas agir a sa place et de plus en plus je me pose la question de MA place de MES besoins et de leur légitimité.
J'ai peur d'en demander trop... Il y a moins d'un an qu'il prend plus ou moins bien en charge sa maladie, il a tellement de travail a faire sur sa gestion des émotions et sur la détermination ... le chemin me semble tellement long...
J'aimerai qu'il retourne en cure le plus vite possible, pouvoir de nouveau souffler un peu en espérant que ça reprenne forme...
En même temps j'essaie de me concentrer sur moi...
Lui comme moi on est peut être dans une sorte d'ambivalence...
Je crois qu'il est encore dans une phase de résistance.
Il m'a dit " c'est bon j'ai 30 ans il est temps que je passe à autre chose " mais jle sens pas capable de faire face avec discipline et détermination aux difficultés a venir pour une vraie réhabilitation...
Je crois qu'il aurait besoin d être seul aussi pour faire le point où le fuire... Jsais pas . Il prend aussi de l abilify dans son tas de médicament et c'est un produit qui zombifie... J'ai peur que ça l empêche de réfléchir ...
Désolée encore pour le pavé je suis perdue un peu ces derniers jours.
Chaxang mercredi 18 octobre 2023 20:21:15