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Vos questions / nos réponsesMerci LEc j ai lu attentivement votre message et l'ai partage avec mon mari. On n imagine pas a quel point c est impossible de faire prendre conscience a son enfant se ce qu il est en train de faire. Ça semble si évident. Rien qu en se renseignant sur internet. Ce déni ou cette impuissance a revenir dans la vraie vie, est incompréhensible. C est peut être la passivité et l absence totale de confiance en soi, ou au contraire l Infinite de possibilités qui le bloquent. Pas arriver à se prendre en main, a passer du temps face a soi même, a lire ou regarder un film puis se coucher et le lendemain potasser, étudier, se renseigner, faire des projets. Ou bien s imagine t il avoir une vie pleine et remplie et faire de grandes choses sous l illusion du cannabis alors que c est tout le contraire. Je ne comprends rien du tout a la drogue, je suis a mille mille lieues de ces leures et de ces mécanismes de fuite. Au fond assez réactionnaire et rétrograde peut être j y vois un manque de courage et de ténacité qui me dégoûtent assez. Pas accès aux amis de mon fils et en a t il d ailleurs, sauf dans le même bain que lui, pour lui parler. Puisque a l origine il y a des problèmes relationnels certainement. Bref s il avait de tels amis il n en serait pas là et celui qui en est la n'a pas de tels amis. J en veux énormément et éternellement a nos ministres et d'éducation nationale et a certains directeurs d établissement : deux ans avant le confinement des directeurs gelaient les sorties au prétexte de l état e urgence puis pendant deux ans de confinement le gel s est poursuivi, cela fera 4 années sans sorties culturelles, et souvent la fin de tout activité extrascolaire a partir de 16 ans (génération 2004l. Circonstance aggravante, a reforme du lycée qui a brisé la cohésion de classe (éclatées en spécialités). Oui une élite s en sort très bien et moi j en aurais sûrement fait partie, mais plus nombreux sont ceux qui restent sur le carreau et disent adieu a leurs rêves de voyages ou autres et ils se convainquent même de n'avoir jamais eu ces rêves. Le déni ça jusque là 'non je n'ai jamais eu cette ambition' 'j'ai toujours été passif' 'avant je faisais semblant '. Ce déni de la drogue c est un reniement de soi. L apologie des dystopies ou du nihilisme. Et pas a la façon d un artiste qui en ferait quelqu chose. Nos enfants perdus se reposent sur une construction mentale cousue de fil blanc. Ha si seulement on avait fait il y a 4 ans une thérapie familiale et si je m'étais réveillée à temps. Parents c est une responsabilité que j' ai bcp négligée.
Eugenie2004 mardi 22 novembre 2022 23:50:23