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Bonjour, c'est le modérateur à nouveau. Je suis heureux pour vous de ces nouvelles. Certes rien n'est résolu pour le moment mais au moins il y a des choses qui sont tentées.
Pour votre père vous avez très probablement raison - il est nécessaire qu'il se fasse aider - mais vous avez adopté d'emblée la bonne attitude en décidant de le soutenir malgré votre scepticisme. Il faut sans doute qu'il constate par lui-même qu'il n'y arrive pas seul avant de pouvoir accepter une aide. Vous devrez cependant veiller à ce que cela ne soient pas des paroles en l'air, faites pour échapper à la pression familiale et lui permettant finalement de ne rien entreprendre. Si c'est possible nous vous conseillons donc de discuter avec lui du concret des choses : quand commence-t-il à arrêter ? quelle méthode a-t-il choisi ? Cela vous permettra d'avoir quelques repères vous permettant d'évaluer un peu l'écart qu'il peut y avoir entre ce qu'il dit et ce qu'il fait. Savoir aussi quand il arrête est utile pour garder un œil sur lui car les jours qui suivent l'arrêt peuvent être dangereux pour sa santé et son équilibre psychologique et peuvent nécessiter une intervention médicale urgente (le sevrage d'alcool doit se faire en théorie sous surveillance médicale).
Préparez-vous également à l'aider à surmonter son échec éventuel, la déception et le sentiment de faiblesse qu'elle peut générer chez lui. En effet la rechute peut être prise par le buveur pour une preuve que la maladie est plus forte que lui, qu'il est faible et qu'il n'y a rien à faire d'autre, donc, que de continuer à boire. S'il rechute, dédramatisez, soutenez-le au maximum (positivez ce qu'il a déjà entrepris), aidez-le à reconnaître que c'est très difficile et que c'est peut-être le moment d'essayer avec une aide.
Et pour ce qui concerne les aides, justement, ce ne sont pas des baguettes magiques - là aussi la rechute est possible - mais elles sont néanmoins indispensables. Il ne faut pas hésiter à combiner, si c'est possible, l'aide médico-psychologique individualisée des centres de soin avec le soutien chaleureux et collectif des pairs permis par les associations d'anciens buveurs (Vie Libre, Alcooliques Anonymes, Alcool Assistance que nous avons déjà cité hier, la Croix Bleue.. sont quelques unes de ces associations fort utiles).
Cordialement.
Profil supprimé mardi 11 janvier 2011 14:35:03