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Bonjour à toutes et à tous.
Beaucoup de similitude entre vos témoignages et mon histoire. Particulièrement avec (DEEBEA) pour la famille. Alors moi c'est un peu particulier, je suis l'homme est la toxico c'est elle. Et si on enlève le côté drôle du fait que je sois "l'homme qui subit", ça n'a rien de rassurant les rôles dans ce sens. Bien que toutes nos histoires soient tristes et pour chacun peut être la pire de toutes, le fait que se soit madame qui consomme du cannabis apporte son lot de problème. Là où vos hommes (avec un petit h) vont se réfugier devant leur console comme des cas sociaux ou devant des films porno pour se masturber. Une femme paumée par les effets du cannabis (vulnérabilité, réalité des priorités et des conséquences erronés, insouciance, instabilité, etc) peu vite commettre l'irréparable dans un couple. La femme à la facilité du sexe et si heureusement vous êtes par nature sélectives et moralement concernées. Ce n'est plus le cas sous l'effet du cannabis, qui en plus de rendre insouciant sur le profil des personnes rencontrer, il augmente la libido et aide à "s'ouvrir" aux autres. Alors il n'est plus question de rapport désiré, protégée ou réfléchi mais d'une contrainte supplémentaire dut au cannabis. Sans parler de la facilité de se fournir en cannabis en donnant de sa personne, là où vos hommes vont liquider vos comptes bancaires, une femme manque de moyen trouvera toujours une solution qui plaira aux dealers...
Dans la limite de mes connaissances, là je spécule, bien qu'à plusieurs reprises j'ai éviter le pire en faisant tampon et en écoutant mes intuitions pour me retrouver au bon endroit au bon moment. Mais je vous le dis, se n'est pas une vie de réussir à échapper au pire parce qu'on est sur le ki vive tout le temps, parce que notre partenaire est instable à cause de substance de merde. On en arrive a se poser trop de questions, est ce que c'est le shit ou ses envies? On ne sait plus clarifier les discours de quand ils sont lucide ou défoncé, faire la part du vrai ou du faux. De savoir qui ils sont. Et ca nous retombe dessus parce que nous perdons confiance. Ca leur donne une raison supplémentaire de se droguer, parce que "on ne les comprend pas". Eux même ne se comprennent pas, ne se maîtrisent pas mais les fautif c'est nous. Le pire c'est qu'ils font de mauvais choix à cause de la fumette, ne les assument pas et pour le coup refument derrières pour oublier. Pendant que nous on n'oubli pas et qu'il faut se démerder avec tous nos esprit pour surmonter les nouveaux problèmes.
Côté violences, alors là aussi ça apporte ses variantes, bien évidemment madame est agressive et violente. D'ailleurs là pas question de retenue vu que je suis un homme, elle peu se lâcher. Du coup chacun à ses limites et j'ai à un moment répondu. Forcément comme je suis plus fort, se n'est pas beau et immoral. Du coup je vie avec ce tourment et m'en veux terriblement. Sans parler que c'est un sujet facile pour les reproches que madame use régulièrement pour se déculpabiliser d'avoir replonger. Oui car comme (DEEBEA) je n'ai jamais accepter qu'elle se drogue, du coup je suis par moment son sauveur et les moments de rechute son pire ennemi qui l’empêche de se faire plaiz avec un "petit" pétard.
Etre l'homme à ses contraintes, c'est sur l'homme que logiquement on s'appuie, sur qui on compte pour tout arranger dans la vie et le couple. Surtout quand cet homme est sein et amoureux. Ca madame ne l'a pas oublier et sait me demander à l'aide, de la soutenir, de ne pas l'abandonner sous aucun prétexte car je suis "son pilier" son "sauveur". Mais voilà, être un homme ne suffit pas je me suis rendu compte de mes limites, celles de mes droits et de mes moyens pour pouvoir l'aider. D'un côté elle me supplie de la sortir de ça et de l'autre c'est elle qui m'abandonne pour retrouver la drogue. Malgré toute mon énergie, mon amour et mon désir de l'aider, sans sa volonté je suis impuissant. Et pour un homme il n'y a rien de pire que l'impuissance...
Je pourrais écrire mon histoire aussi comme vous l'avez fait. Vous y trouverez des similitudes et quelques nouveautés. Comme par exemple, elle c'est avec toutes sa familles qu'elle fume sa mère alcoolique et droguée, frères, père, cousin. C'est d'ailleurs la maman qui fournit et c'est aussi dans son intérêt que sa fille n’arrête pas pour des raisons encore trop obscur pour moi. Alors autant dire que là je suis dans la merde, je ne peux attendre aucun soutien de sa famille, pire je suis la bête noir à chasser. Si on rajoute à ça les mauvaises choses qu'elle a pu dire sur moi et mes pétages de câble dut aux situations vécu autant dire que c'est la guerre.
Alors je me retrouve à lire des documents, des témoignages, des recherches sur le sujet.
Pour lui venir en aide de toutes les façons possible.
Je tombe ici, un peu de lecture d'autres expériences. D'un côté rassurant car je me retrouve dans vos récits et paradoxalement je suis effrayer. Effrayer de voir qu'il y a trop de gens victimes de ce fléau et qu'en 2017 il n'y a toujours pas de solution concrète.
On se sent seul face à ces situations démentes et limite dangereuses. Je me suis tourné vers des psy, des associations, la justice, etc. Qui quand on leur parle de ce qu'on vit, on a l'impression que c'est banal. Limite ils nous accusent d'avoir choisi de vivre avec un toxico, soit de pas l'aider de la bonne façon. Quand j'écoute leurs discours aux entourages des toxicomanes, je prend peur à l'idée d'imaginer qu'est ce que se doit être quand ils s'adressent aux droguer en question. Nous subissons un fléau et pas des moindres. Que nous soyons consommateur ou non nous en souffrons indéniablement. Cette merde qu'est le cannabis, tanto minimiser en terme de drogue "douce", tanto venter pour ses vertus. N'a de douce que sa façon vicieuse de séduire dans le temps. Car au vue de nos récits, de nos expériences nous sommes tous conscient que le cannabis créer les mêmes contraintes que n'importe qu'elle autres substances chimique. Le pire, comme c'est déjà le cas avec l'alcool, c'est que sa légalisation n'est qu'une question de temps. Que fait le service de la santé publique? La justice?
Est ce normal de laisser des gens malades nuire à autrui?
Les association d'aide au toxico n'en n'ont que pour les drogués et se soucis que très peu de l'entourage. En fait tout repose sur nous et notre devoir de lucidité. Mais on ne nous aide pas, on ne nous conseil pas sur comment ne pas péter un plomb avec tous ça. Comment réussir à avoir des résultats concret. Car nous avons aucun moyen.
Pendant que les drogués réclament leur droit à la liberté. C'est dans se sens qu'est vendu le cannabis "la zen attitude" "philosophie rastafari " "la plante de l'amour".
ce même droit de liberté nous est volé. Nous on nous impose les conséquences de la drogue alors qu'on a refusé d'être consommateur. Puis quel paradoxe une addiction est le contraire de la liberté. Et ils sont toujours aussi fier de revendiquer le vert jaune rouge... Chercher l'erreur.
Profil supprimé vendredi 30 juin 2017 15:03:20