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Yolap - 23/04/2024 23:40:27

Bonjour,

Je vous raconte mon expérience avec un autre point de vue. Je ne préjuge aucunement de votre comportement vis a vis a votre fils.

J’ai 25 ans, j’ai commencé à fumer des joints à 15 ans.

Ma mère était au bout du rouleau : elle s’énervait constamment contre moi, me faisait la morale, avait perdu toute confiance en moi et mon avenir, elle etait dans une sorte d’inquisition permanente pour savoir si j’avais fumé ou non, et ce quand j’etais encore au foyer parental et quand j’ai pris mon indépendance.

Si vous saviez a quel point j’aurai aimé qu’elle me prenne dans ses bras, me dise qu’elle m’aime et soit douce avec moi. J’en ai revé longtemps.

Le problème, c’est que je n’avais ps ce que je voulais cad le soutien de ma maman, donc naturellement je ne lui parlais pas de mes addictions, je la repoussait constamment quand elle m’interrogeait sur mon addiction.

Je remarque autour de moi ce phenomene chez des gens de mon ages ou plus jeunes : il y a un véritable mal etre chez les jeunes. On a tout ce que l’on veut, on vit dans un pays développé on mange a notre faim et on a un toit sur la tête mais malgré ça persiste ce mal être inexplicable propre a notre génération.

Peut etre que l’on se pose trop de questions par rapport a votre génération.

Dans tous les cas, il restera ton fils et tu l’aimera toujours. Tu as raison de ne pas te sacrifier et te concentrer sur toi.

Seulement, soit douce avec lui. Lui faire la morale, etre dans l’inquisition ne changera rien au contraire, a part le faire culpabiliser et que il fume un joint direct après pour oublier a quel point il est nul meme aux yeux de sa mere. (Je parle pour mon expérience)

Il est jeune : apres avoir commencé a 15 ans, j’ai suivi toutes mes etudes de droit en fumant du cannabis, et desormais je suis juriste et j’ai été muté en raison de mes compétences que meme mes collèges de 50 ans n’avaient pas : comme quoi… il est possible de retomber sur ses pattes.

Néanmoins je souligne que je n’ai jamais été aussi heureux que depuis que j’ai arrêté et que la vie sans cannabis est bien plus belle : bye bye le brouillard et le comportement de larve.

Soit patiente, soutiens ton fils dans la limite de tes compétences, et un jour, prends le dans tes bras et dis lui que tu l’aime fort comme il est et que tu seras toujours là. Meme s’il le sait, et meme si cela ne le fera pas arrêter, il sera heureux de repenser a ce souvenir dans quelques années.

J’espère avoir pu t’apporter un point de vue différent.

Bien a toi.

Courage

Yolap mardi 23 avril 2024 23:40:27