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Louis 33ans,
Je découvre que mon ami consomme tous les jours de la cocaïne et de l'alcool depuis 2 mois et demi.
J'en parle en soirée avec lui devant ses amis, pour faire part de ma peur.
Ses amis le rassurent, c'est une passade et il ne faut pas être traumatisé par l'image que les médias et les soignants donnent de la cocaïne. Nous maîtrisons.
Dès 18h en rentrant du bureau je le surprends dans la salle demain enfermé. Il en ressort la mâchoire démantibulée.
Je n'aime pas le rôle de flic qu'il m'impose. Je lui en parle.
Depuis maintenant 2 mois il est sous cocaïne tous les soirs et se couche alcoolisé à tituber dans l'appartement.
Il y a deux semaines il me vole de l'argent dans mon porte feuille. Il nie. En fin de mois dès son salaire de médecin crédité sur son compte il achète de la cocaïne. En fin de mois il n'a plus un centime et me demande de payer pour que nous puissions manger.
Je lui propose un rendez-vous chez chez une psychothérapeute de couple avec pour but de réussir à vivre ensemble sans mentionner ses addictions. Il sait déjà ce que je vais soulever en séance mais il accepte.
La semaine dernière il n'est pas rentré à l'appartement du weekend. Je le vois apparaitre dimanche midi maigre, gris, malade... "défoncé".
Je contacte une assistante sociale, amie de ma famille et personne de confiance. Je suis du même avis qu'elle : Je dois quitter l'appartement et lui lancer des perches pour que de lui-même veuille admettre ce qui lui arrive et qu'il veuille lui-même s'en sortir.
Lundi dernier nous voyons la Psychothérapeute pendant une heure ou mon ami a failli quitter la pièce à 3 reprises.
Enfin j'arrive à lui dire en face la douleur que j'ai depuis deux mois. La douleur des mensonges, de la colère, de la honte vis à vis de mes proches...
Enfin il dit devant nous qu'il en prends chaque jours depuis un mois et qu'il boit énormément.
Le lendemain je quitte l'appartement définitivement : il estime que j'ai été horrible avec lui et que la Psychothérapeute s'est alliée à moi pour lui faire porter le chapeau, pour l'accabler. Il est de nouveau sous l'emprise de l'alcool.
J'ai rendez-vous seul dans 10 jours avec un médecin d'un centre d'addiction pour tenter de comprendre que je ne peux plus rien pour lui.
Je l'aime, fort, je suis blessé, je n'arrive pas encore à admettre que c'est son comportement qui m'a blessé et je ne parviens pas à tenter de l'oublier.
"Ne me quite pas je te promets que je vais tout arrêter"...
Profil supprimé dimanche 12 novembre 2017 19:36:41