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Vos questions / nos réponsesJe trouve qu'il faut arrêter de faire peur avec les risques d'un traitement de substitution. J'ai pris des antidépresseurs, prescrits par mon médecin traitant, pendant 3 semaines et je les ai arrêté sans aucun soucis. Il n'y a rien d'agréable à se sentir défoncée par les médicaments lorsque l'on est motivée pour arrêter le cannabis. Et comme disait mon addictologue, on se roule un joint pour le plaisir et on prend un médicament pour se soigner, la démarche est différente. Et je vous assure qu'aucun médicament ne peut rivaliser avec le plaisir très particulier que procure le cannabis. C'est comme comparé du chocolat avec du sucre en poudre ! Le médicament enlève l'envie de fumer mais il ne procure pas l'envie de rigoler qui va avec le joint. C'est assez étrange comme sensation et ça dépanne super bien lorsque c'est prescrit pour une courte période. Je suis aux anges de ne plus avoir à les prendre et maintenant je gère très bien mes envies de fumer car c'est furtif et je sais que ça passe vite. D'un autre côté, j'ai vu un nombre incalculable de psys dans ma vie (j'ai 45 ans et 28 années de consommation derrière moi) et aucun d'eux ne m'a aidé plus que ça. Je l'ai ressenti vraiment comme une perte de temps et d'énergie. Chacun est différent. Mon jeune neveu a arrêté le cannabis et l'alcool pour pouvoir passer son permis. Et depuis, il n'a pas repris. Car je le répète chacun est différent. Bon courage !
Profil supprimé samedi 23 janvier 2016 00:05:10