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Marine0202 - 06/02/2018 14:02:21

Bonjour,

Je pense que dans un premier temps, votre mari et vous devriez essayer d'aller dans les associations prévues à cet effet afin que des spécialistes puissent vous orienter en tant que parent pour gérer au mieux la situation. Ils pourront vous aider à comprendre certaines réactions qu'il peut avoir et comment les appréhender. Cela peut également vous soulager du poids qui vous pèse vis à vis de cette situation car si vous n'êtes pas bien

Nous ne réagissons pas tous de la même manière, certains seront plus ouverts au dialogue, d'autres écouteront d'une oreille sans pour autant prendre en compte les conseils et d'autres vont systématiquement se braquer et se mettre sur la défensive. Dans votre cas, votre fils à 15 ans et à cet âge la, les parents ne nous comprennent pas, ils sont la pour nous "faire chier" et nous nous refermons donc sur nous même.

Si le fait d'aller avec votre frère lui fait plaisir, le soulage et s'il peut se confier à lui c'est une bonne chose. Malheureusement, si il n'est pas prêt à se faire aider ou qu'il ne veut pas l'entendre, vous ne pouvez rien faire à part le braquer et le faire s'éloigner de vous... Ce qui vous pèse à vous car vous vous sentez impuissante face à une telle situation. En effet, le fait de rencontrer d'anciens fumeurs peut être un point positif sans garantie que cela fonctionne et si il est d'accord bien évidemment. Le problème qui va se poser encore une fois c'est de lui proposer sans qu'il se braque. Il ne faut pas qu'il se sente obligé de faire quelque chose dont il n'a pas envie, je ne dis pas de céder à tous ses "caprices" mais le prendre avec des pincettes.

Pour ma part, le fait d'arrêter n'était pas un réel choix. J'ai fait plusieurs "crises blanches" que l'on appelle plus couramment Bad Trip. Le dernier que j'ai fait a été assez violent. Je pense que le psychologique a agit sur le physique car aujourd'hui c'est quelque chose que je fuis comme la peste. La simple odeur me fait partir en courant. C'est ce qui m'a contrainte à cesser de voir certains de mes amis. Le sevrage a été compliqué car une fois de plus je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivais. Je me suis vue me réveiller au milieu de la nuit en sueur, angoissée, m'allumer une cigarette et l'écraser sans l'avoir finie, et je ne savais pas de quoi il s'agissait... J'ai passé un contrat avec mon école qui attestait que j'allais travailler deux fois plus pour obtenir mon diplôme, j'ai donc fait deux années en une. Cela a été compliqué car même quand je croyais m'en être débarrassée, cela revenait me hanter de temps en temps.J'ai le souvenir d'un oral blanc pendant lequel j'ai fait un véritable blocage, je ne pouvais sortir un mot... Je me suis effondrée et ait expliqué que je m'en étais sortie seule et que ce n'était pas tous les jours facile. C'est l'avantage que votre fils peut avoir, c'est que vous êtes la pour le soutenir malgré qu'il n'en ait pas conscience. Pas que mes parents n'étaient pas la, mais j'avais tellement peur de les décevoir que nous n'en avons presque jamais parlé.

Ce que je veux souligner, c'est que sans volonté ou "choc", on ne peut pas faire grand chose.. C'est pour cela que dans un premier temps je vous conseille d'aller vous renseigner auprès de spécialistes pour qu'ils puissent vous apporter des renseignements, de l'aide et peut être un peu de soulagement. Si votre fils refuse de parler avec d'anciens fumeurs, vous pouvez toujours essayer de lui montrer des témoignages via ce site.

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas.

Profil supprimé mardi 06 février 2018 13:02:23