Profil supprimé - 17/02/2013 à 12h56

Bonjour,

Je vis également la même situation que vous. Mon ami et moi avons 30 ans, cela fait 2ans et demi que l'on se connait et on s'aime. Notre couple est chaotique, fait de ruptures, d'engeulades parfois violente et de réconciliations. Mon ami fume la cc, il a conscience de son problème. Il a fait des efforts pour que l'on se remette ensemble et est allé consulter un psychiatre pour la première fois il y a 1 mois. Il l'a vu 2 fois en tout. Mais depuis ces consultations, il fume plus souvent, environ 3 fois par semaine. Certes, en moins grande quantité comme il me le dit, mais plus souvent. Il me dit qu'il veut s'en sortir et je le crois. Seulement ce matin, je craque. Il me disait que je pouvais l'aider à arreter en étant plus présente pour lui les soirs. Ce que j'ai fait, je suis constamment chez lui depuis 2 mois et j'en suis heureuse. Nous sommes donc actuellement en train de refaire son appart' pour que je puisse enménager réellement. Lorsqu'il en prend, c'est seul, le soir, a la maison et après comme il est pas bien, il boit pour oublier et s'endormir. Ca le rend paranoiaque et vraiment pas bien. Au début, il me réveillait systématiquement la nuit pour me questionner sur d'éventuelles tromperies que je ne fais pas ou d'autres choses incohérentes et quoique je dise ou face, il y voit du mal et me le fait "payer" en s'énervant. Il part dans des colères, casse des choses, il m'a plusieurs fois insulté ou jeté des verres d'alcool a la tête ou dans le lit. Nous avions convenu, hors période de crise, que s'il se droguait , il ne devait pas m'inclure dans son mal être et me laisser "tranquille" . Ça a marché jusqu'ici, 3 mois. Mais ce matin, c'est reparti. Il me réveille à 6h, commence à me dire des choses incohérentes et puis petage de plomb, il éclate la guitare et la télé. Je précise que j'essaie de ne pas rentrer dans sa colère, je ne crie pas, je répond à ces questions, mais j'ai l'impression que dans ces cas là, quoique je fasse, ma réaction ne lui convient pas. En général je finis par pleurer car ca me rend triste et j'ai parfois un peu peur. Ca l'énerve encore plus alors je me ressaisi et attend qu'il s'endorme. J'essaie d'avoir confiance en l'avenir mais cette nouvelle crise me met des doutes. J'ai peur de craquer un jour ou l'autre, bien que je sois forte et compréhensive. Je n'en peux plus de cette merde qui nous pourri la vie. Car son vrai lui est merveilleux et me rend heureuse. Je ne sais plus comment réagir pour l'aider pendant ces crises et je ne comprend pas pkoi il en reprend plus malgré sa démarche de consulter. J'ai aussi l'impression qu'il aura toujours besoin de plus, d'autres choses pour arreter; qu'il me fait des sortes de chantage. J'ai besoin de soutien moi aussi, pour continuer à y croire. Merci.

Profil supprimé - 18/02/2013 à 15h23

Bonjour olé,
Tu trouveras à la suite de mon premier message, les réponses du modérateur qui m'ont été d'une grande aide.
Ca fait maintenant 9 mois que je suis avec mon ami et la situation change peu à peu, doucement mais surement de façon positive.Il y a des situations qui vont déclencher de vraies prises de conscience (ce ne sera pas un arrêt immediat de la drogue mais en revanche des efforts et des efforts que l'on doit mettre en avant).

Dans mon cas le 1 er déclencheur a été une rupture, une mise à la porte de ma part en lui fesant comprendre qu'il était responsable de ses actes et que de mon côté je ne voulais pas de cette vie et que nous devions suivre nos propres chemins qui étaient appriori différents. C'était difficile mais ça été une première étape. Il y a eu une vraie baisse de consommation. (Claquer la porte est parfois la meilleure solution mais si tu reviens il ne doit pas sentir qu'il a la main mise sur toi sinon il continuera, te mentira et te manipulera)
Cependant les disputes sont toujours présentes et psychologiquement très difficiles même si elles sont moins fréquentes. Mon ami reste quelqu'un d'émotionnellement instable avec un manque d'honnêté et très manipulateur.

Le 2 ème déclencheur a été il y 2 semaines où j'ai eu un coup de fatigue et tout est remonté à la surface et je n'ai plus supporté ses comportements d'enfant. Je ne voulais plus le voir et pourqu'il comprenne mes maux je lui ai écrit. Depuis cet événement, il est devenu plus adulte avec moi, un visage que je ne connaissais pas.

Je pense que le mot "adulte" est important.Je sais que je ne suis pas sa mère, ni sa psy mais celle qui l'aime et que nous sommes des adultes et je le lui fait comprendre. Ton ami voit un psychiatre, c'est un grand pas, tu l'aimes, continues à lui montrer mais il a des choix d'adulte à faire...préserves toi surtout si maintenant tu vis avec lui.

J'ai aussi 30 ans, je ne veux pas vivre avec lui pour le moment tout simplement parce que je suis jeune, pleine de projets et que je ne veux pas qu'il m'entraine avec lui ou tomber dans une psychose à surveiller ses doses ou contrôler. Il doit arrêter par lui même.