Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Prévisualisation du message

AlMahdi - 30/10/2024 11:55:23

je sais où sont mes limites, je les ai posé, je suis sereine sur beaucoup de choses. Toutes ces démarches psy, médecin etc sont faites de ma part simplement par, au départ, la peur de le pousser à faire pire ou à la rechute, ensuite j'en apprends le nom seulement maintenant, pour ne pas tomber dans la co-dépendance, en connaissant mes propres faiblesses et le pourquoi de ses faiblesses et donc la peur qu'il puisse "jouer" de ce coté de ma personne, à être qqn qui ne juge pas, ou fait attention au jugement expéditif ( et il a déjà essayé, connaissant mon handicap, ce sont les seuls fois où je me suis mise en colère, avec stop, ce n'est pas moi qui ai un souci, et il y en a des preuves écrites -dettes, administrations etc-) . J'ai essayé de l'amener à en parler de lui-même sans lui dire que j'avais déjà compris ce qu'il se passait, j'ai passé des heures sans 'minscrire à lire toute la littérature à ce sujet, les témoignages de toxicomanes , et même de la neurobiologie ( mon fonctionnement de base est ainsi, pour pallier à mon problème de compréhension des codes sociaux, je vais essayer d'étudier au maximum de mes capacités ce qui tourne autour d'une personne). j. Je sais ce que je dois faire au fond, finalement, mais je sais que je vais en souffrir, étant très sujette au(x) traumatisme(s) (c'est un des "traits" de mon handicap). Mais, malhuereusement , pour moi-même je mets des stratégies en place, mais même avec mon suivi psy, je ne me sens pas soutenue et je sais qu'il n'y a pas de baguette magique. J'ai besoin d'en parler, avec des personnes qui comprennent, sans "phrases types". Je ne pense pas me tromper en me disant "il faut se préparer à renoncer à qqn qu'on aime" mais même là, la peur de passer à coté de qqch demeure. .
Les limites je les ai posé, en refusant de le dépanner de plus de 10 euros de temps en tant ou pour ses factures, et je lui ai dit pourquoi, dans son cas, c'est parce que pendant longtemps il arrivait quand même à temporiser son addiction (là encore, je n'ai ni fermé les yeux, j'avais un plan B au cas où, ni ne lui ai mis la pression, je lui ai laissé le temps de se poser par rapport à ça) mais son dealer (qui ne consomme pas) à su lui faire perdre ce controle qu'il arrivait encore à garder dans l'objectif de "squatter" chez lui. Et je lui ai donc dis "il est hors de question que je t'aide pour que ce soit lui qui en profite au final"
Mais je dois traverser une épreuve terrible, seule sans bienveillance autour de moi.. je reviens de mon drv psy, et j'ai parlé de mes inquiétudes j'ai demandé s'il était possible d'avoir des scéances plus rapprochées, car ce n'est pas une exagération pour moi de vous dire que je n'ai aucun soutien ce qui rend très difficile la gestion du stress que ça pose, et les conséquences qui découlent d'une telle décision, pour résumé je suis issue des foyers, ça donne une idée de mon contexte familial et social, à mes 18 ans, j'ai du faire le choix douloureux de renoncer à mes amis parce que tous ont mal tourné, et j'étais dans une solitude extrême. A l'heure actuelle, je sais que j'ai bien fait ils sont morts avant 40 ans pour les uns, devenus complètement infréquentables pour les autres.

AlMahdi mercredi 30 octobre 2024 11:55:23