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il a 28 ans et ne veut se rendre compte

Par Profil supprimé

Bonjour, je lis ce forum en désespoir de cause. Je suis maman de 4 enfants dont un qui aura 28 ans ce samedi et que je vois se détruire à petit feu sans qu'il ne l'admette lui même. Lorsque j'ai vu à 17 ans que sa consommation était devenue inquiétante j'ai pris un rv avec notre médecin sachant qu'il était encore temps de le faire changer d'orientation. Il avait de plus en plus d'accident de la vie, en moto aussi. J'ai expliqué mes inquiétudes au doc. Lorsque la consultation a été finie le médecin m'a dit devant mon fils qu'il gérait parfaitement sa conso que je n'avais pas de soucis à me faire, ce jour là mon fils m'a dit alors tu vois arrêtes donc de me prendre la tête. Semaine suivante le médecin me rappelait m'indiquant qu'il s'était peut être trompé je lui ai indiqué qu'il avait donné le feu vert à mon fils et depuis c'est très difficile.

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8 réponses


Profil supprimé - 15/10/2012 à 01h16

Je suis une maman de deux enfants maintenant devenus grands...20 et 22. Actuellement, j'ai peur pour mon fils qui consomme la drogue car j'ai fait plein de choses pour l'aider mais en vain. Étant séparer du père qui manipule, je passe pour la méchante. À 17 ans il est parti vivre chez lui pour avoir la paix car là-bas, il n'y a pas d'encadrement. Comment peut-il aidé son fils??...il est lui-même prit dans l'alcool. Et c'est incroyable de voir l'injustice qui nous entoure...nous essayons de se faire aider et c'est encore pire.

Profil supprimé - 20/10/2012 à 21h36

28 ans c'est jeune. Le combat commence. N'attendez rien des médecins. rapprochez vous de structure de soins plus professionnels que de simples toubibs même soi disant expérimentés. Mais surtout s'il vous plait garder le lien avec votre enfant pour qu'un jour il se décide à se faire soigner; C'est dur, long et souvent on a envie de lâcher,c'est vrai. Pourtant des solutions existent.
Bon courage

Profil supprimé - 22/10/2012 à 14h28

Bonjour bleuciel, 28 ans c'est jeune mais dans une vie déjà largement commencé ça commence a faire. Il avait trouvé une jeune personne formidable avec laquelle il a même pris des engagements le pacs 'au yeux de certains rien mais au siens énormes) elle ne lui a jamais pris la tête sur sa consommation. Au bout de 5 ans de vie en martinique ils sont revenu cet été afin de se rétablir en france mais lui ses 'amis' lui manquaient nous aussi un peu mais surtout ses amis de fume et oui. Nous sommes en octobre et ils se sont séparés voici 3 semaines et oui une serre dans le garage !!!! mais biensurs pour faire pousser de la citronelle peut être. Alors oui je m'inquiète je ne parle pas avec lui de ce sujet énorme de discorde mon mari qui n'est pas son père bosse avec lui et fait le lien. Hier il est arrivé pour nous faire un petit coucou en une quinzaine de jours il a perdu presque 5 kg, il bosse dorennavent même le samedi, nous avons éffectivement la chance' qu'il soit vaillant et qu'il travail mais bon tous ses comportements tournent autour d'une seule et même chose ce qu'il consomme la façon d'en avoir et surtout pas les pertes de mémoires énnormes que cela lui occasionne les accidents de voiture causées par le manque d'attention et j'en passe.

Profil supprimé - 26/10/2012 à 00h36

C'est pas terminé.
Je comprends ta souffrance, ta culpabilité. J'ai vécu les mensonges les chantages à l'amour. Tu sembles une bonne maman. Fais toi aider, je suis encore fragile mais l'espoir est là. Récupérer un enfant adulte, sans emploi, sans avenir, le mettre à l'abri sous ton toit, envers et contre tous. Flipper quand tu le sens en descente, croiser ses yeux quand il revient de "teufs". Accepter de ne rien lui dire quand tu le croises, sentant mauvais, sale, barbu et plein de ses vérités que toi bien sûr tu ne peux pas comprendre parce que même si tu as passé ta vie à voyager, lui va trouver le nirvanha et qu'il te méprise de te lever le matin pour bosser histoire de payer ton loyer et tes factures. Mais un beau jour tu te dis c'est pas de ma faute, il souffre, faut que ça s'arrête, j'ai construit ce que j'ai je ne dois rien à personne et mon chez moi, c'est chez moi. Je t'épargne mes flips de nuits blanches. Je l'ai vu mal un soir, une overdose, j'ai appelé le SAMU, il a été placé aux urgences psy à l'hopital à Montpellier. Je n'ai rien fait pour qu'il en sorte parce que je souhaitais enfin égoistement une nuit de repos, il a été aiguillé sur une structure où il a eu en miroir ce qu'il allait devenir. Il s'est sauvé et puis grace à une association formidable "Arc en ciel" qui a maintenu le lien, il a eu cette place en centre de désintox. Il fallait cet intermédiaire pour la reconnaissance de cette maladie. C'est pas gagné, il est fragile, j'ai peur de la première permission car ses contacts ne vont pas le rater. Apparemment il fait tout pour s'en sortir rien n'est gagné après tant d'années d'addiction. J'ai fait je pense ce qu'il faut pour ne pas pleurer sur sa tombe. Affirme toi, ne culpabilise plus, je l'aime à en mourir, c'est un bout de ma chair, il faut savoir aussi couper le cordon pour qu'il s'affirme seul. J'espère que mon témoignage t'aura donné espoir. Le chemin sera long. Courage.

Profil supprimé - 28/10/2012 à 16h50

Bonjour à tous, je suis tombée part hasard sur ce site tout en sachant au fond de moi qu'il existait. Il est vrai que beaucoup de personnes souffrent face à ce problème: la drogue. Il y a les drogués eux mêmes et l'entourage il est très difficile de donner des leçons aux mères, j'en parle en connaissance de causes mon fils est décédé en janvier 2000 bientot 13 ans il avait 29 ans.Je passerai sous silence son départ mais une chose quand même il a été toxicomane plus de 10 ans, mais il y a aussi ma fille agée aujourd'hui de 35ans maman de deux petis garçons et enceinte d'un troisième enfant,elle aussi toxicomane, j'ai lu sur ce site le message de Fanny j'ai été très émue et j'aimerai vraiment pouvoir faire quelque chose A toutes les mamans dans cette situation, il est évident que chacune aura sa propre souffrance, je pense aussi qu'il nous faut d'abord intégrer ce mal qu'on nous impose eux par la prise et nous pour les voir se détruire, leur vision de l'affect est complètement fermé, nous c'est notre coeur qui parle eux c'est leurs "tripes" qui réclament, j'ai longtemps culpabilisé en premier lieu pour mon fils, mais j'ai appris au fond que nous n'y sommes pour rien ou tout du moins pas dans une proportion qui nous obligerai à nous rendre coupable de ce mal.Certaines personnes m'ont dis "tu as bien remonté la pente" que doit-on répondre? que la souffrance est la que la plaie ne se refermera jamais mais la vie est là, notre vie, les joies quand elles se présentes les savourer à 1000%, tout doucement réapprendre à vivre avec "ça", et bien sur les aimés mais au fond quoi qu'il arrive nous ne cesserons jamais de le faire, je termine en souhaitant beaucoup de courage à toutes ces personnes comme moi qui on ce poids dans la poitrine !!!!!!!!!!!!!

Profil supprimé - 29/10/2012 à 12h33

Bonjour, je vous remercie pour vos témoignages très touchant. Toutefois je n'arrive pas à en démordre "comment l'aider malgré lui ?" j'ai deux jumelles de 18 ans et un fils de 15 ans à la maison, ils sont au courant de la situation de leur frère ainé et ne comprennent pas pourquoi !! Hier mon fils aîné m'a dit qu'il était en train d'arrêter de fumer "du tabac" et m'a regardé bien en face pour me dire qu'il continuait juste la beu !!! je lui ai dis que c'était un petit con mais ça ne résoud rien j'avais envie de le secouer, le frapper que sais-je encore le forcer à raisonner mais comment ?

Profil supprimé - 03/12/2012 à 18h31

bonjour votre fils n'a pas l'air d'avoir envie d'arreter ses conso mais il est clair que s'il en est la ,cest qu'il ya souffrance quelque part et il serait bon de le faire refléchir a la necessité de se faire aider par 1 psy , je suis bien placée pour le savoir les divorces brisent les jeunes, je penses que vu les ciconstances vous n'aviez pas le choix.apparement sont père n'est pas 1 très bon père et votre fils en souffre ,parles t'il encore avec vous.avec vos autres enfants ala maison il n'y a peut etre pas trop de temps pour parler avec lui.
surtout s'il se décide a voir 1 psy n'ayez pas peur d'en changer car ils ont vite fait de banaliser les choses,car moi je n'ai pas trouvéni docteur ni psy ni association d'aide aux jeunes pour nous aider , je vous souhaite plus de chance
aller courage
annedu52

Profil supprimé - 20/12/2012 à 15h54

bonjour Ce que vous vivez nous sommes nombreux à le vivre. Je crois qu'avant tout il faut savoir qu'un usager de drogues souffre d'un mal être au départ qu'il veut compenser. Il commence souvent par des joints à l'adolescence, ce qui les rend encore plus dépressif, et passe ensuite aux drogues dures. C'est le cas de mon fils. A 20 ans il est passé à l'héroïne et ensuite ce fut la descente aux enfers. Tout l'argent qu'il gagnait, passait dans la drogue. Nous avons tout connu. Les crises de violence et de paranoia, de manque, les vols, les mensonges. Nous avons toujours été là pour lui. Nous l'avons nourri, logé, habillé, payé ses dettes, ses factures, assurances, mutuelle, loyers, amendes... et là il y en avait beaucoup car il faut savoir qu'un jeune dépendant reste un enfant totalement imature. L'année de ses 26 ans, il était complètement à plat (racketté, battu...) il en avait ras le bol et a fait une démarche de prise en charge. Il a réussi à se faire hospitaliser dans un centre de désintoxication pendant 3 semaines. A sa sortie, c'était quelqu'un d'autre mais cela n'a pas duré car dès qu'il est revenu et a retrouvé ses fréquentations il est retombé dans la drogue.
Il nous est arrivé parfois de le mettre dehors mais 8 jours après, il revenait en pleurant et on acceptait qu'il revienne. On a toujours essayé de ne pas le marginaliser.
Quelques mois avant son 27ème anniversaire il a à nouveau arrêté de se droguer. Il était plein de projets mais il est mort dans un accident de voiture (sans drogue, ni alcool). Malgré tout ce qu'il nous a fait subir, je suis très fière de lui même si je sais que rien n'est jamais acquis. Il faut que la démarche vienne du drogué mais il faut être là pour le soutenir sinon il ne peut pas s'en sortir mais c'est très dur. Ne les laissez pas tomber mais ne banalisé pas non plus la prise de drogue. Ne comptez que sur vous même et n'attendez rien des autres. Il n'y a pas assez de structures d'accueil et lorsqu'elles existent, il est dommage qu'elles ne fassent pas participer les parents même si elles ont à faire à des jeunes majeurs.
Bon courage

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