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Roberto Miopalmo - 25/09/2018 17:26:17

*** Lau_30 : tu poses bien la situation. Tu es jeune, heureuse en ménage et réussissant dans les études. L'ombre était la codéine et je crois qu'à un moment donné, c'est cette prise de conscience-là qui pousse à arrêter. Une fois que tu as les pieds dans le sevrage, ne faiblis plus. Ça peut être "dur", mais ce n'est pas non plus systématiquement la mer à boire. Le vomissement peut aussi faire partie du manque. Tiens bon et trace ta route vers toi-même, enfin.

*** Mel83 : ton addictologue a eu le bon flair, en te proposant un anxiolytique et/ou un somnifère. Personnellement, c'est au somnifère que j'ai négocié les impatiences aux jambes (quelle plaie !), parce qu'il est question de bien dormir. J'avais moi-aussi ressenti cet agacement et ce manque de patience le jour, avec une sensation de feu intérieur. Je me suis gavé d'eau et recherché la conversation (ça calme). Nous percevons en général cela comme quelque chose d'étranger à nous, mais je crois que la codéine nous avait quelque peu éteints, au point que le retour vers un fonctionnement normal du corps ne fait que nous dévoiler ce que nous avions éteint mais auquel nous ne sommes plus habitués. Une fois que le corps a fait lui-même ses propres dosages, ça se calme. Cette impatience/agacement pourrait ne traduire qu'un retour à notre dynamisme naturel de base. Tu le dis bien : "je ne lâche pas l'affaire". C'est ce qui va encourager tout le monde ici. Je continue de participer, même si mon sevrage à la dure est maintenant à 2 mois derrière. Je deale encore avec quelques douleurs musculaires mais ça disparaît quand je bouge et chaque jour, il y en a un peu moins. Tenez bon !

Profil supprimé mardi 25 septembre 2018 15:26:17