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k4SH - 29/07/2017 20:30:02

Salut vous donner des astuces pour calmer tout ça (sans prétention).

Ça faisait 7/8 ans et depuis 5 ans 4 boîte 5 ou 6 boîtes/J.
Avec 500 ou 600mg de codeine par prise. Sans parler du paracétamol.

À la base j'ai des douleurs chroniques liées à un accident. Le doc m'avait filé ça pour me calmer et ça avait marché de ouf. Jusqu'à ce que j'en prenne plus. Et là c'est parti en couille. C'était sans ordonnance, le doc loin, la flemme, j'avais mal.. Bref.


J'ai aussi un symptôme d'intestin irritable.

Forcément t'avais que des points positifs avec la codeine. Je chiais normalement, je marchais normalement (ou presque).

Y a peu, avant le 13 juillet j'me suis dis stop tu déconnes un peu. Marre de me lever tous les matins plus tôt, trouver une pharmacie différentes ou alors une où je n'allais pas souvent.

Bref arrive la bonne annonce "fini sans ordonnance", je l'ai haï.
Mais vraiment. Me fallait mes 24 cachetons du matin, ceux de ma pause et le soir juste avant de bouffer tout ça.

Bref il m'en restait un peu.

Le cerveau, même le votre (y compris le mien) n'est pas con.

Il lui manque un truc mais c'est pas la code, c'est ce que ça procure. Un kiff.

J'ai arrêté du jour au lendemain, en m'autorisant tous les kiffs du monde. M'en fous j'étais "riche" j'économisais 350e par mois.

Je voulais un coca, ba j'en prenais un.
Une clope, ba j'ai fumé.
Du cul ? Ba... Ou pas. Ta main enfin fais toi plaisir comme toujours veux.

Alors ouais ça soulage pas les douleurs, les nuits sans dormir (je dormais 5h sous codeine, maintenant 1h30 en 2/3 fois), les frissons, la chiasse (la mienne me fait presque plaisir du coup).

Bref, vous avez perdu un plaisir quotidien, remplacez le.
Comme une envie de nana enceinte.
Quitte à grossir, ne pas aller bosser etc.

Ça va faire 15j, j'ai eu 2 jours de sevrage dur (on réagit pas tous pareils certes). Que j'ai comblé avec du kiff.
J'me suis même autorisé à picoler, comme un vétéran US de retour du Vietnam un soir ou deux.
Puis une semaine physique compliquée.

En fait j'y pense même plus, ça revient de temps en temps.

Dès que j'y pensais j'me passais une chanson (dans la tête ou sur ma gratte ou à l'écoute). J'me suis mis une sorte de verrou.

Mais pour ça je pense qu'il faut avoir envie d'arrêter et de se dire aussi "c'est niqué, c'est plus en pharma". Faut se faire une idée. C'est fini. Pas le choix.

Bref, j'vais chier

Profil supprimé samedi 29 juillet 2017 18:30:04

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