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Bonjour à tous,
Habituée à lire ce forum depuis qqs mois, j'y ai appris beaucoup de choses du point de vue des fumeurs mais aussi de leur partenaire "sobre". Merci à tous pour vos témoignages.
Mon compagnon qui fume depuis 30 ans, a eu un déclic pour arrêter de fumer qui s'est fait dans l'agressivité, le rejet, la culpabilisation de moi. Je serais la cause de son mal-être, de son regain d'augmentation de consommation ces derniers mois.
Il a fini par me demander de le laisser tranquille mais en remettant notre relation en question, comme il le fait à chaque arrêt depuis des années. Ces rejets à répétition, accompagnés de mots horribles, d'agressivité, me plongent dans des tentatives de le convaincre, de lui ouvrir les yeux sur les schémas qui se répètent, ce qui augmente son rejet.
Le dialogue est impossible.
La distance est de mise.
La concomitance de l'arrêt du pétard, l'irritabilité, l'agressivité retombent systématiquement sur moi. Son ex auparavant. Sans jamais aucune lucidité sur le fait que cela puisse être le manque qui parle. Ou un mal-etre personnel.
Aujourd'hui, il me dit clairement que s'il fume autant, c'est pour me supporter (cela fait 10 ans que je le connais, il était déjà défoncé quand nous n'étions pas ensemble et c'était de la faute de tout sauf de lui mais je suis prête à accepter le fardeau, me dire que je suis peut-etre insupportable)
Supporter mes reproches...(être avec qqn d'irritable qui ne propose jamais rien, qui ne s'investit pas dans la relation, qui met le pétard au-dessus de sa propre santé...ca ne laisse pas de marbre). C'est le serpent qui se mord la queue...
Le ras-le-bol m'a fait sombrer dans le reproche. Le reproche existerait-il sans cette vie gouvernée par le pétard?
Aujourd'hui, je ne sais plus s'il croit à ce qu'il dit, s'il va penser autre chose après cette période, si je suis effectivement la cause de son mal-être. Je suis perdue.
Je ne sais pas s'il faut que je sois comprehensive, si je dois abandonner tout espoir.
Laisser son compagnon au calme, seul le tps d'un sevrage, ce n'est pas la même chose que remettre en question une relation. Ou son amour pour sa compagne. Son rejet épidermique, ses crises de parano sont violentes. C'est beaucoup pour un être humain.
Est-ce que vous en êtes arrivés à rejeter vos compagnes ou compagnons? À remettre en question votre attachement?
Bon après-midi
Tornade4812 dimanche 21 janvier 2024 15:21:46