Gabriel - 09/12/2024 21:34:42

Hello,

J’ai 26 ans, et cela fait presque deux ans que j’ai sniffé ma première ligne de cocaïne dans le cadre d’un plan sexuel gay. Pendant un temps, j’avais réussi à arrêter pendant six mois, mais récemment, je suis retombé petit à petit dans la consommation. Aujourd’hui, cela arrive environ toutes les deux semaines, parfois même le jeudi soir, alors que je travaille le lendemain.

Je suis dans une relation sérieuse avec un partenaire qui ne consomme pas. Il est au courant de mes prises, mais il pense que cela reste limité aux soirées et que je ne consomme jamais seul. Cependant, la réalité est différente : il m’arrive désormais de consommer seul, et parfois même de prendre une ligne ou deux avant d’avoir un rapport sexuel avec lui.

J’aime faire la fête, et je trouve difficile de profiter pleinement d’une soirée techno sans consommer de cocaïne. Pourtant, j’ai peur de perdre mon partenaire, que j’aime profondément, ainsi que nos projets d’avenir ensemble. Je ressens un conflit intérieur : d’un côté, une envie de profiter de ma jeunesse en faisant la fête et en consommant, mais de l’autre, une voix de conscience qui me rappelle que je risque de tout gâcher.

Mon objectif est clair : je veux être complètement sobre d’ici mars. Cependant, la peur de replonger lorsque je vais en soirée est bien présente. J’ai envisagé de remplacer la cocaïne par d’autres substances comme les taz, en me disant que c’est peut-être moins addictif. Mais au fond, je sais que cela reste une drogue et que ce n’est pas une solution.

Les descentes que je ressens après chaque prise sont moins intenses qu’au début, mais elles restent difficiles à vivre et durent souvent au moins deux jours. C’est un vrai combat. Je sais que je ne suis pas seul dans cette situation et que beaucoup d’autres traversent les mêmes épreuves. Cela me donne un peu de force.

Je veux croire qu’il est possible de m’en sortir. Force à nous tous qui menons ce combat !