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Magaliambra - 26/05/2020 19:07:32

Ce que tu me dis là est très intéressant. Mais j'ai une autre hypothèse.
Ce que j'ai vu, sous l'emprise du délire généré par cette drogue, a été plus angoissant pour moi, que
la peur d'avoir des séquelles.
Mon amie s'inquiétait bien plus que moi à ce sujet.
Pas moi.

Moi, tous mes délires par la suite, peu importe avec quelle drogue, ont tous plus ou moins ressemblé à celui-là par la suite. Enfin, il y a eu des similitudes. Assez notables.

Avant l'eau écarlate, j'avais des trip un peu comme tout le monde, plutôt bad, j'ai jamais bien supporté la drogue de toute façon. Mais après l'eau écarlate, ils n'étaient pas seulement bad, ils étaient hypnotiques et débilitants.

Je n'avais pas peur des séquelles. J'avais peur de perdre le contrôle. J'avais peur du délire, en lui-même. J'ai toujours eu peur des drogues pour cette raison : pour le décollage de la réalité. Ensuite, toute ma vie, il a été très difficile pour moi de faire la part des choses entre imagination, et réalité. Délire, rêve, réel.

C'est pour ça que je suis devenue artiste. Je passe mon temps à traiter cette question.

La question de l'angoisse c'est autre chose. Oui, probablement que dans mon inconscient j'étais très angoissée par les séquelles car j'ai reçu une éducation totalement anti drogues. Mais mon amie aussi. Et pourtant nous ne l'avons pas vécu de la même façon. Donc c'est une question d'individus aussi. Nous ne sommes pas tous égaux face à la prise de drogues.

Ce n'est pas bon, et pour personne, de toute façon. Mais non, nous n'avons pas tous le même degré de tolérance à la chose, ni les mêmes réactions. Me concernant, j'ai vécu les choses comme ça.

Et ce n'est pas un psy qui m'a sorti de la chose, mais un poète. Et homme de théâtre.

Profil supprimé mardi 26 mai 2020 17:07:34