Sab06 - 02/08/2019 10:52:18

Bonjour Laraison,

Je suis désolée d’entendre que ton mari consomme encore, mais franchement c’est pas très réaliste d’arrêter d’un coup sans méthadone. Il y a des jours où il peut se dire allez j’y vais puis il se fait vite rattraper par ses démons donc rechute.

Je comprends que tu sois exaspérée de son comportement et perdes patience par moments mais crois-moi son addiction est bien plus grande que vous deux.

Le fait qu’il consomme n’a rien à voir avec toi, tu ne peux pas te comparer à une drogue.

Il a des problèmes d’ordre psychologique sérieux, et il n’accepte pas son état de malade il en a honte donc ça empire les choses.

Il ne peut pas avancer comme ça tête baissée il va courir à l’échec. Il lui faut un traitement en place, méthadone obtenue légalement en pharmacie pour bien ancrer le fait qu’il soit malade et qu’il essaie de se soigner comme n’importe quelle personne sous antibiotiques. Il faut qu’il réalise qu’il a un chemin difficile à parcourir mais avec le bon traitement, le bon dosage de méthadone, le soutien de sa femme et une thérapie avec un spécialiste il a toutes les chances d’y parvenir.
S’il ment encore une fois ne le prends pas personnellement, c’est le comportement de base d’une personne dépendante, c’est un des symptômes de cette maladie.

Beaucoup de personnes dépendantes se sont mis toute leur famille à dos pour mensonge, vol, etc. Ils en souffrent terriblement mais c’est plus fort qu’eux, ils sont prêts à tout pour avoir leur produit.

Mon père mentait comme un arracheur de dents, il allait en centre de désintoxication puis rentrait et tout allait bien pendant quelques mois puis rechute, on voyait bien les signes il avait un stock à la cave qu’il allait boire la nuit quand on dormait.

Il mentait bien sûr, on dirait qu’il essayait même de se convaincre lui-même qu’il ne buvait pas. Ton mari doit souffrir de te mettre dans cette position avec ton enfant, donc il nie en bloc.

Le confronter, le fouiller n’est pas la solution, ça va que créer que des disputes.


Tu as raison, il faut l’accompagner chez le médecin, à la pharmacie pour qu’il ait le courage de le faire et sentir qu’il n’est pas seul à mener ce combat. Je te souhaite bonne chance, reste forte quand l’addiction prend le dessus sur son mari. Il vous faut un plan d’attaque !

Claire où es-tu ? As tu réussi à faire un peu le vide autour de toi ? Je sais que ce n’est pas facile pour toi avec ton entourage donne-nous des nouvelles même si c’est pas une bonne période pour toi, on est là pour te soutenir.

Je vous embrasse et vous souhaite une belle journée.