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L’enfer de l’oxycontin lp

Par Guliano

Bonjour.

Un jour, je suis allé voir mon médecin traitant de l’époque pour une douleur au genoux, où je précise, qu’un simple anti-inflammatoire aurait largement suffit.
J’étais plus jeune et très sportif, j’allais à droite à gauche bref un bon vivant, de plus j’ai trouvé la femme de ma vie... mais ce jour là, ce docteur me prescrit « oxycontin lp 80 » deux comprimés le matin et deux le soir!!!!
D’un coup. Et à cette haute dose, mais à l’époque je ne connaissais absolument pas ce cachet, comme les autres. Car contre les opioides où opiacés car cela faisait vomir et j’en ai une peur bleu. Même quand je me faisais opérer je cocher la case morphine pour qu’on ne m’en donne sous aucun prétexte. Tout cela était très loins de moi et de ce que je pensais être ma vie...
Viens la première prise, je suis malheureusement très spécial avec les réactions des cachets, j’ai ce qu’on appelle des effets paradoxales avec les cachets, tout fonctionne à l’inverse où du moins pour pas mal de molécules brefs,
Je prends mes deux comprimés, et au lieu d’être mal et vomir vue que je n’avais jamais pris d’opioides, morphine, drogues etc. Tout va bien, j’étais complètement défoncé de plus je venais de rencontrer ma femme et au repas de famille je piquais du nez en plein repas et je me mettais à transpirée, une honte! Et je ne comprenait pas pourquoi vue que ces lettres LP voulais dire libération prolongée donc j’étais loins de savoir que j’étais tout simplement défoncé à la pire des drogues.
Je vais pas mentir en disant que c’était désagréable car je n’éprouvés QUE les bons effets, de plus j’étais loin de me dire qu’une forte doses d’opiacés coulait dans mon corps, et on s’y accroche très vite vue que ce même médecin m’a envoyé en clinique car j’étais fortement dépendant aux lexomil donc il savait que j’avais un terrain addictif mais toutes les erreurs de ce médecin étaient......bref, je pense qu’il penser à la retraite et à complètement bâclé sont travaille...si tuer à petit feu la vie d’un jeune homme en pleine santé ont peut appeler ça un travail.....
Puis sans le savoir j’ai finis par m’habituer, de plus mon ménisque était fissuré en trois donc il renouvellerait ce foutu oxycontin, et moi j’avais de plus en plus mal alors....il augmentait les doses sans savoir que je m’acoutumais, la c’était déjà trop tard mais ont a tous finit par ce renseigner car je commençais à ne plus bouger de mon lit! Et la! L’horreur, j’étais comme ils disent «pharmacodépendance » brefs j’étais un camé quoi.....j’ai passé 5 ans non stops dans mon lit... j’étais passé de mannequin, sportif, heureux à........rien....si, une loque qui inquiète et fait souffrir ceux qui m’aime, ma femme, par amour, j’ai essayé de lui rendre la liberté plusieurs fois....mais rien y fait. Je crois que je suis tombée sur un ange....sinon je ne serais plus là je pense et mon père aussi est une personne très présente et qui est pour moi un exemple parfait, je serais le plus heureux si j’étais comme lui....

En conclusion, je suis un homme de 34 ans et cela fait 6 ans que je suis sous l’emprise de l’oxycontin LP 120mg je prends 6 comprimés le matin et le soir, et j’ai fortement baissé car pendant les moments les plus forts je prenais une boîte de 120mg par jour mais je me suis pas mal battu et j’ai énormément diminué.
Il y’a un mois j’avais pris la décision d’aller dans un hôpital mais vue que je suis quelqu’un qui n’a plus aucune chance, quand je suis rentré dans ma chambre, le matin ont est venu me faire tout les tests du Covid-19, et vue que je ne sort pas de ma chambre, moi comme le peux de personne qui sont et seront toujours là pour moi comme mon père, mon parrain, ma femme ont parié que ce test serait négatif, de plus j’avais fait le plus dur, et l’après-midi je vois rentrer des cosmonautes dans la chambre et j’ai tout de suite compris, ma femme et mon père ont été obligé de faire 90 km allé retour pour me ramener à minuit passé, la peine, le désarroi, la tristesse se lisaient sur leurs visages.....
Moi, à peine étonné.... j’ai une malchance incroyable depuis l’oxycontin
J’ai même perdu ma mère ils y’a pas un ans de cela.....subitement. Et j’en passe. C’est un enfer contre le quel je me suis battu, arrêt brutal durant 27 jours mais à un moment j’étais épuisé de ne plus dormir, d’avoir mal, colique etc alors que mon addictologue me disait que normalement j’aurais dû voir une nette amélioration après 15 jours mais vue que je fais partie de peux de gens à avoir l’effet paradoxal, ont c’est dit que cela venait peut-être de là. Ce que je regrette amèrement c’est de ne pas avoir eut la présence d’esprit de prendre le subutex, mais entre 27 jours sans quasiment dormir et le reste, ma capacité à réfléchir était pas bien loin de zéro!
A l’heure d’aujourd’hui, je me dis que j’ai été drogué à mon insu, que j’en souffre énormément et que je suis épuisé d’avoir tout essayé et que par malchance...tout est tombé à l’eau.
J’aimerais que l’on me plonge dans un comas artificiel, pour que je puisse reprendre goût à la vie et finir le combat pour aider les gens qui sont dépendant des opiacés et créer une association....le combat de ma vie.
Mais j’avoue être très pessimiste sur la suite.... je voudrais aussi écrire un livre pour aider les personnes touchées par ce mal....
Voilà plus où moins mon histoire, l’histoire d’un jeune homme normal qui est tombé dans cette enfer sans l’avoir cherché à cause de nombreuses erreurs médicales et une malchance à tout épreuve....
Merci de m’avoir lu, je suis d’accord pour parler à des personnes dans ma situation ainsi qu’à de l’aide sans me dire d’aller à l’hôpital car je suis pas fait pour, et pourtant j’y suis allé.....
Encore merci.

Something in the way. Mhmm mhmmm ; Kurt Cobain!
Traduction: Quelques chose qui me gêne

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3 réponses


JulieR - 30/10/2020 à 17h37

Bonjour voici mon post d’aujourd’hui, votre parcours me fait penser à ce que je vis même si c’est un peu différent :
Bonjour, j’ai un long passé de prise d’opiacés codéine principalement et tramadol , de façon récréative étant adolescente puis pour des douleurs de névralgie depuis 10 ans.
Depuis que la codéine n’est plus en vente libre c’est le parcours du combattant pour en avoir et je me suis retrouvée du jour au lendemain sans rien avec tous les horribles symptômes de sevrage que je déteste. Pour sortir de cet horrible mal être j’ai commencé à acheter de la méthadone que je prends depuis des mois un flacon de 10mg par jour. J’ai voulu arrêter mais je n’y arrive pas. Le sevrage est encore plus dur même si la dose est pas énorme. Je me suis rendue dans un Csapa car financièrement je n’ai pas les moyens de m’en procurer et le dr addictologue m’a dit de me sevrer chez moi en baissant d’1 milligramme par jour mais je n’y arrive pas. Du coup je n’en ai plus car financièrement c’est trop cher et je vais devoir affronter encore un horrible sevrage.
Je suis démoralisée je n’ai pas envie d’arrêter les opiacés mais si je pouvais ne prendre que 10 mg de méthadone par jour sans rien d’autre ça me suffirait mais au Csapa ils ont rien voulu savoir et m’ont prescrit un anti dépresseur. Je suis dégoûtée.
Quelles solutions avez-vous trouvé pour sortir de ce cauchemar ?

Guliano - 03/11/2020 à 17h52

Bonjour Julie.

Comme je l’ai marqué plus haut, je suis passé d’une vie normale à un enfer du à l’erreur médicale d’un médecin!
Beaucoup cherchent à ce procurer de l’oxycontin lp et n’y parviennent pas et moi je demandais quelques choses pour mon genoux, d’ailleurs j’y suis allé à pied donc il avait des yeux pour voir que je n’avais pas besoin d’un cachet « stupéfiant » avec une ordonnance sécurisée mais un anti-inflammatoire, choses que je pensais que c’était où quelques choses qui s’y rapproche, je suis pas médecin, bien que maintenant je connais énormément de choses sur la question!
Et il à ruiné ma vie et celle de ma famille, de plus aujourd’hui c’est les 1 ans du décès de ma mère.....
Brefs c’était une petite parenthèse,
En tout cas, je ne connais ni ton âges, ni vers quelle coins tu habite...non pas pour draguer mais savoir quoi répondre, par exemple si tu est en pleine campagne où une grande ville etc.
Moi j’habite dans les bouches du Rhône aux alentours de Marseille donc des lieux et hôpitaux et clinique ce n’est pas ce qu’il manque.
C’est tu qu’en France ont à pas le droit de laisser une personne en manque et surtout en grande souffrance!
Moi combien de fois je me suis accroché avec des pharmaciennes qui me jugeait dessuite comme le stéréotype de la personne avec la fléchette dans le bras pour me défoncé!!!!! Et encore c’est pseudo stéréotype sont des malades aussi! Peut importe le nom de la maladie, par exemple moi je suis pharmacodépendant, d’autres toxicomanes, d’autres poly toxicomanes etc.... ce sont toutes des maladies à part entière, mais ce dont je suis sûr!!! C’est qu’on a pas le droit de laisser une personne en grande souffrance et malade. Moi je leurs aurais dit pour les faire réagir à ta place, d’ailleurs c’est déjà arrivé que si ils me laisser en manque total et que si je me fou en l’air par peur d’être dans cette horrible état, ça serait écrit et c’est non assistance à personne en danger! Car je rappelle quand même que le manque aux opiacés provoque de terrible dépression!
Je trouve que la où tue est allé sont complètement incompétent et cela se voit qu’il ne connaissent pas les effets d’un rupture brutale aux opioides, et ne se mettent donc pas à la place de la personne malade.
C’est affligeant et ça me rend furieux....
Peut tu m’en dire plus? Si dans ce centre ils y aurait déjà eut des disputes avec eux pour qu’il réagisse comme ça?
Est-ce que tu habites dans la campagne ? Etc ???

Ensuite je pourrais plus t’orienter et te dire ce que j’ai pu faire quand je me retrouver dans ces situations...

Soit forte, et n’hésite surtout pas, ils faut s’entraider, et pour moi, surtout ne pas laisser un personne dans un arrêt brutal, c’est interdit, c’est de la torture, et un anti dépresseurs n’est pas indiqué du moins pour si tu n’as plus de substitutions. Après oui, moi je suis également sous anti dépresseurs.

Soit forte et j’essaye de te répondre le plus vite mais sache qu’au niveau de la loi, on n’a pas le droit de laisser une personne en pleine souffrance
A très bientôt

JulieR - 26/11/2020 à 12h40

Merci pour ta réponse qui me touche beaucoup.
J’habite en effet à la campagne. Je dois faire 20 km pour avoir accès à un centre ou Hopital.
Pour répondre à ta question je n’ai jamais eu de souci avec le centre dans lequel je me suis rendue ni même avec l’addictologue. C’était la première fois que j’y allais.
Je suis désolée d’apprendre le récent décès de ta maman. Paix à son âme et courage à toi. Merci pour ton écoute.

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