- 21/05/2014 3:07:48

bonsoir, moi j'aurai bientot 25 ans, je suis un scorpion. j'ai fumé progressivement de 15 à 20 ans, disons exeptionnel, occasionel, régulier, hebdomadaire, quotidien. je suis ce qu'on peut appeler un toxicomane du cannabis. Par contre je n'assume pas, dans le sens où je suis conscient des conséquences du produit depuis toujours, j'ai été bien informé par la prévention française. fumer me donne des scrupules depuis la première fois. si vous voulez savoir pourquoi je ne peux pas m'empêcher de fumer même si j'ai conscience des conséquences destructrices que cela a, je dirai que c'est une sorte de doux désespoir mêlé à l'insoucianse d'un adolescent blasé qui motive ce processus redondant daccés à du plaisir facile. Je cite Don Choa : "j'vois pas plus loin que le bout de mon joint". Du coup pour moi le cannabis c'est une histoire au jour le jour. Je l'achète en petite quantité, un ou deux billets bleu, cinq ou dix grammes d'un coup mais ça reste rare. je consomme rapidement, seul ou accompagné. je me débrouille, on m'en dépanne. j'évalue temporairement ma défonce à deux tiers de mon temps éveillé. je fume la journée, dès le réveil mais j'évite le soir (le sommeil en est trop perturbé, il devient moins réparateur. le cannabis rend insomniaque.) il y a bien des journées que je passe sans touché un méow mais je compense beaucoup avec la cigarette. voilà comment je vis le cannabis. en fait, fumer est le seul moyen avec lequel j'arrive à occuper mon temps libre. j'aime ce produit, j'aime l'état d'esprit qu'il a développé chez moi. j'aime la vision du monde qu'il procure, j'aime le sentiment politique qu'il dégage, j'aime ses effets. par contre je n'aime pas le fait de ne pas réussir à gérer ma consommation, je n'aime pas être un toxico faible de caractère imcapable de s'empêcher de fumer, je n'aime pas le fait que cela soit ma principale activité, je n'aime pas que cela me rende associal, anxieux, radin, solitaire et que cela m'empêche de saisir les opportunités qui s'offrent à moi. je n'aime pas le fait que cela soit ma seule source d'épanouissement. je n'aime pas avoir développé certaines amitiés (qui se sont mal terminées) à partir de ça. je n'aime pas que cela me détruise parce que je ne sais pas être raisonnable, je n'aime pas que plutôt d'être distrayant, cela soit devenu un moyen de survis et que cela soit devenu un placebo à la profonde dépression qui sommeille en moi depuis toujours. Il y a des consommateurs réguliers et de longues date qui ont fait du produit une partie d'eux même tout en gardant le contrôle de leur personnalité. ces gens la sont des rêveurs, des bon vivants, des gens heureux très équilibrés. mais moi je n'ai pas réussi, mon caractère est faible, la vie a été quelque peu ingrate, je suis devenu un toxico et j'ai abusé du produit. je me suis réfugié ... Du coup je sais que c'est fini, je dois arrêter. Je ne veux pas perdre mon esprit, ma grande intelligence, ma belle peau et mes dents. j'ai aussi fortement abusé de la cigarette. je veux être l'homme cultivé, sain, intéressant et charmeur auquel j'aspire. personnellement, je n'ai jamais ressenti de bad trip similaire à celui raconté plus tôt par l'ami Montana. cela ne m'a jamais provoqué de crise d'angoisse ou autre effet de ce genre non plus. cependant, étrangement aussi, de 15 à 16 ans cela me provoquait systématiquent des malaises d'hypoglycémie. c'était assez contraignant pour exercer ma passion mais cela a fini par passer. je ressens aussi des sauts d'humeurs et des profonds états dépressif qui peuvent durer plus de 48h après une nuit d'orgie de cannabis, et ce surtout quand j'arrête quelques temps de fumer et que je me déshabitue du produit. sinon j'ai une amie épileptique de mon âge, avec qui j'ai beaucoup fumé. je m'inquiète un peu de nos excès pour elle. je ne perds pas espoir d'être un jour cet homme heureux et intégré dans la société. mais ce soir, si j'écris, c'est pour ma principale motivation. je ressens des réactions secondaires sur mes organes génitaux, depuis longtemps déjà ... sûrement plus de trois ans. sans parler de problème d'érection, des érections moins puissantes et une pression d'éjaculation presque nulle. mais surtout je ressens une gène au niveau de l'épididyme de mon testicule droit. je ressens cette gène au fur et à mesure que je fume mon paquet de cigarettes quotidien pendant la journée. par contre au premier fly mon épididyme se dillate, mon testicule pend plus bas que l'autre et le tuyau apparait clairement enflé comme s'il été infecté. cela n'est pas douloureux et mon sperme a une couleur très saine. comme un blanc céramique verni pas une fine couche de crystal inrayable. cela me donne espoir mais je sais que si un jour je dois payer l'addition, ce sera par la. aussi, lorsque je ne fume rien pendant une longue durée comme 8h par exemple (ce qui arrive très, très, très rarement) une douleur s'éveille à ce niveau, comme une tumeur qui aurait faim ... j'aimerai aussi être éclairer sur le fait de fumer et le développement du sexe masculin. il faut que je consulte un spécialiste. comme je suis un peu pudique mais surtout un procrastinateur invérété ... bin j'aullume une cigarette et je me motive pour tout arrêter demain. le point positif est que je me lasse du cannabis en grandissant mais la cigarette je m'y accroche de plus en plus. la cigarette électronique, non merci, je l'aurai au bec toute la journée ...