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Bonjour Oxgal,
Je comprends votre ambivalence liée à l'incohérence des actes quotidiens de l'entourage.
C'est un vrai sujet de réflexion et vous constaterez que des gens ne souhaitent pas en parler.
Alors voilà comment je l'analyse. Selon moi il n'y a pas de posture "parfaite". Il y a un cheminement individuel même si nous baignons dans une "conscience collective".
La culture agit sur notre milieu. Et vice versa.
Ce chemin passe donc par l'expérimentation avec un véritable questionnement sur le sens de notre existence. Celui qui ne le fait pas est confus, perdu et éprouvera la vie comme une souffrance.
Tendre vers le "je prends soin de moi" est un parti pris, un état d'esprit, une sorte de quête vers une liberté intérieure.
Cela passe par des moments de doute, de repli qui sont normaux. Alors en s'ouvrant au monde, aux autres avec compassion, en contemplant toute la beauté que la terre nous offre inconditionnellement, nous nous ressourçons pour cultiver la joie d'être là, ici et maintenant.
Concernant les émotions, elles sont inhérentes à notre condition humaine et nous ne pouvons pas les contrôler. Au contraire, apprenons plutôt à les écouter car elles fonctionnent comme des antennes qui transmettent des messages. Lesquels ?
Chaque être est unique avec son histoire, sa culture, sa sensibilité...
Il y a 15 jours, mon psy m'a dit à la fin de la séance que j'étais HPI. Nous avons échangé brièvement sur l'essentiel de ce diagnostique qui m'apporte une compréhension complémentaire de mon moi.
Depuis que je suis petite, mon émotivité, mes perceptions dont celles face aux pollutions et mes sensibilités ont été remarquées par ma famille et par d'autres personnes.
Jamais je ne les ai perçues comme une capacité. Au contraire, on me les présentait comme une exagération avec des moqueries ou de l'exaspération.
Pourtant je trouve que je suis un indicateur...une sorte de baromètre.
Je pense (je le vois encore) qu'ils sont démunis ou tout simplement maladroits face à mes réactions.
Combien de fois ai je entendu : tu pleures pour rien, arrête de pleurer, pourquoi tu pleures, je ne sens pas l'air pollué comme toi, ce n'est pas bruyant...
Il y a 2 jours, avant un atelier à Cap sciences, j'entendais une maman répéter à son petit garçon : il n'y a aucune raison que tu aies peur.
Je suis intervenue, je me suis baissée, je l'ai regardé et je lui ai dit que sa peur était normale et que parler de ce que nous ressentions, nous faisait du bien.
La maman ne comprenait pas mais on se souriait. Il s'est ensuite exprimé librement. J'étais heureuse pour lui. Ensuite l'atelier s'est bien passé, il a même participé aux expériences.
Les enfants sont magiques.
Belle journée Oxgal,
Pépite
Pepite vendredi 22 avril 2022 10:12:54