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Moulaking - 04/01/2025 14:08:59

Salut, je m’identifie assez bien dans l’histoire de LCH et de LOK au niveau des symptômes ressentis : angoisse toc etc
J’aimerais vous raconter mon histoire, je vous préviens je m’apprête à écrire un énorme pavé !
J’ai eu 22 ans la semaine dernière et ai commencé à fumer des clopes et des joints avec un groupe de potes en 3ème l’année 2016/2017, je me sentais thug lol, c’était excitant , cette année la ça restait occasionnel même si de plus en plus je cherchais à avoir des cigarettes et vraiment rarement je me faisais des pers, puis l’année suivante en seconde donc je me suis mis en couple avec une fille du lycée elle fumait et m’avait eu un 10 g a un bon prix : je m’étais gaze le crâne sur les remontées mécaniques et c’était mais vraiment trop cool, c’est une expérience que j’ai tenté de reconnaître depuis mais sans succès, ça a vraiment été une expérience incroyable, bref.je m’en rendais pas compte mais c’était le début des ennuis, je tapais des crises sur ma copine, anxieux à l’idée qu’elle me quitte, c’est à dire que j’anticipais le moment où elle me quitterait j’imaginais ma détresse et ducoup plus d’une fois je lui ai dit je te quitte alors que je l’aimais vraiment comme ça hop c’est fait et on en parle plus, pas bête hein ?
La même année alors que j’étais toujours avec cette fille je faisais beaucoup de recherches sur les drogues dures : je voulais toutes les essayer, TOUTES, même les plus alambiqués, vous savez, ceux dont le nom est en fait la nomenclature chimique de la substance genre 3 mm c.
Passons.
L’été qui suit, donc le 27 juin 2018 (j’ai bonne mémoire) ma meuf me quitte, je suis ingérable, anxiété comme jamais auparavant, pression constante sur le plexus (la boule dangoisse) mais aussi étant de nature assez obsessionnelle je n’arrêtais pas de me ressasser le problème et le malheur que j’avais chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque journée et c’est la que je suis devenu fumeur quotidien, un dix par jour soit 2,5 g par jour et à la fin de cet été j’avais pris un 25 g que j’avais quille en 1 semaine.
L’année 2018/2019 commence j’ai changé de lycée, je me suis fait renvoyer de mon lycée car trop d’absences (je séchais pour fumer des joints a 7h du matin) et dans mon nouveau lycée j’ai continué à fumer au même rythme, cependant à la fin de cette année j’ai rencontré une autre fille et nous nous sommes mis en couple pendant l’été, j’étais plus mature, prêt pour une relation plus durable.
L’année 2019/2020 commence et j’avais pris une résolution: je m’arrêtais de fumer du thc, alors la veille de la rentrée j’en roule un énorme avec une ficelle de 3 gramme qui m’a bien dégouté et j’entame super bien l’année premier de la classe etc les profs ne me reconnaissaient pas : genre lui il est passé de 9 de moyenne à 17 comme ca en un claquement de doigts ? Étrange.A ce moment la on pouvait dire que je m’étais reposé sur mes lauriers, j’avais crié victoire un peu trop tôt car la famille de ma meuf étaient tous fumeurs, le frère faisait pousser, le cousin fumait , le mec de sa sœur etc… On habitait tous dans la même maison et de plus en plus le soir j’allais et j’avais besoin de rejoindre le cousin et le frère pour fumer devant la play et quand ma copine venait pour qu’on aille se coucher je lui disais non.
Ensuite comme pour tout le monde CONFINEMENT et la c’était ko, totalement ko, en plus d’avoir lâché les cours en distanciel j’avais recommencé à fumer quotidiennement, seul, avec de la musique et c’était bien, mais bon je repartais sur cette voie de merde, c’était comme ça.
Pendant l’été qui a suivi le confinement ma copine m’a quitté, fin pas vraiment mais c’est une autre histoire, et la ça n’a pas été comme ma première rupture : une nuit en rentrant d’une calage alcool pétard, alors que j’étais juste devant chez moi boom une espèce de psychose, une sensation de mort imminente, mêlée d’une dépersonnalisation/derealisation, en une fraction de seconde j’ai perdu le fil du sens de la vie, je ne veux plus jamais jamais jamais revivre cette nuit, je me suis posé avec mon père sur le canapé et je lui ai parlé toute la nuit. Ensuite pendant environ 2 mois j’ai eu une déréalisation assez forte, mêlée à des questions métaphysiques du genre suis je réel etc… j’avais peur de devenir fou mais un voile entre mes yeux et le monde étaient toujours installé jusqu’à janvier de l’année suivante (2021) depuis cette expérience traumatisante je n’ai pas cherché à avoir d’autre copine tellement ça m’a marqué.
Depuis j’ai fait plusieurs tentatives pour arrêter de fumer, la plus longue a été d’environ 3 semaines sans thc mais toujours en continuant de fumer des clopes, j’ai été en prépa école d’ingé mais j’ai abandonné car je n’étais pas prêt n’ayant pas arrêté de fumer (question de motivation même si j’avais de bons résultats).
Pour conclure, depuis le 1er janvier de cette année je n’ai touché à un joint ni une cigarette (première fois que j’essaye d’arrêter les deux en même temps) car quand je fume une clope je désire que ça soit un joint donc je me frustre.
C’est assez dur je vous cache pas car de nature obsessionnelle comme dit plus haut je ressasse que ça en ce moment.
MERCI DE MAVOIR LU!!

Moulaking samedi 04 janvier 2025 14:08:59