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Helena - 22/07/2024 22:26:23

Bonjour Airam7,

Bravo à toi pour cette journée d'abstinence!
Dans ce que tu écris, il y a beaucoup de tristesse, de rage, de culpabilité, de désespoir. Pas de goût à la vie, submergée. Et en même temps, une envie de te battre, pour tes filles, pour tendre vers une perfection qui leur permettrait de voir qu'il y a du bon dans ce monde.
Quel courage.

Je n'en consomme pas beaucoup, des périodes d'abstinences et des périodes ou je "replonge", un ou deux petits joints par jour, parfois plus en soiré. Dans mon entourage, beaucoup en consomme. C'est présent. C'est banalisé. Moi, j'aimerai arrêter totalement, et malgré tout je n'y arrive pas. Oui, je n'en consomme pas beaucoup, et c'est ma façon de me rassurer. Mais finalement, quelle différence vraiment? Je veux arrêter et je n'y arrive pas.

Ma vie n'a peut-être rien en commun de la tienne, j'ai beaucoup de belles choses, peu de violence même si j'en ai eu un dans mon enfance. Et malgré tout, je ressens ce vide terrible, que l'herbe me permet de combler. Et je m'en veux encore plus parce que je devrais être heureuse, avec tout ce que j'ai! Et je ne le suis pas.
Herbe et puis alcool, et cocaïne...

Je n'en suis pas à ne pas vouloir vivre, mais parfois je me dis que si tout s'arrêtait maintenant, ça serait plus simple. Alors je pense à mon fils, à mon homme, à ma famille, et je sais que jamais je ne renoncerai. Pour eux.
Et en même temps ce vide est toujours là, qu'il faut que j'arrive à combler d'une façon ou d'une autre...

Alors je fume, en attendant de trouver une autre sortie.

Helena lundi 22 juillet 2024 20:26:23