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Bonjour Plume-Noire,
bonjour Marie juana,
Certes, l'argument "santé" devrait prévaloir. Malheureusement pour quelques dépressifs, c'est un peu la cadette des considérations. En effet, j'ai tendance à penser que je ne souhaite pas connaître le 3ème âge. M'y projeter est une véritable source d'angoisse. Mais c'est clair qu'il faut bien garder ça à l'esprit : fumer tue*.
*tue plus vite que la pollution, les perturbateurs endocriniens, la fatigue...
Marie juana, je te souhaite un prompt rétablissement. Et oui, oh combien de saisir cette si profitable opportunité. Figure-toi que j'en rêve : coincée à l'hosto, en cellule, en camps de travail,...
C'est stupide, j'en conviens. Et en attendant, j'essaie toujours de ne m'en remettre qu'à ma faible motivation. ;-/
Pousser la porte d'un centre, c'est ce que je devrais faire. Je le crois, je le sais. Et même je le souhaite ! Mais pour ça que pour le reste, je procrastine. Merci, le cannabis. ![]()
C'est qu'en plus, il exaspère mes peurs à présent, le cannabis. Ce qui m'avait été épargné pendant de nombreuses années, mais qui à présent me fouette de plein feu : l'anxiété.
Les drogues douces ne nous épargnent pas les descentes. Les miennes arrivées à retardement se sont comme accumulées là d'un coup. ;-(
En sortant de l'hôpital, je ne peux que te conseiller de garder le cap. Après tout, juste un petit joint... Non. On a trop vite fait de replonger dans les mauvaises habitudes.
Moi, à chaque fois que je reviens d'un voyage et donc de quelques jours/semaines de sevrage, c'est tristement toujours la 1ère chose à laquelle je pense "mon bon petit joint". ;-(
J'ai frôlé l'overdose avec la cocaïne, il y a 10 ans (j'avais alors 35 ans). A m'en dégoûter définitivement et cesser sans difficulté. J'ai du coup tendance à penser que c'est mon triste fonctionnement : chercher l’écœurement.
Si tu as des tuyaux à partager tout au long de ta convalescence et de ta rémission, ne t'en prive pas, je serai toute ouïe. ![]()
J'ai visualisé 1 ou 2 vidéos d'exercices pour se délivrer de la compulsion sur Youtube. C'est très intéressant et assez efficace. Mais si je suis assez convaincue par les bénéfices de la méditation et de l'hypnose, je crois aussi que le plus efficace, c'est de se mobiliser : d'agir pour sa guérison, de sortir de son confinement.
Plume-Noire,
Je ne peux qu'applaudir ta lucidité et ta démarche : celle de t'être rendu sur ce site pour commencer.
Tu as mis le doigt dessus : la perte de motivation. Elle peut avoir de très graves conséquences. Sur tes études en l’occurrence et peut-être sur l'ensemble de tes projets de vie. Accroche-toi à tes rêves, à tes ambitions et garde à l'esprit que le cannabis est trop contre-productif.
Je connais ce sentiment de ne pouvoir intégrer la société des gens "sains", de ne pas m'y sentir à l'aise, de ne pas y trouver ma place. Peut-être parce qu'il faut d'abord parvenir à retrouver sa motivation, puis passer à l'action : œuvrer pour la concrétisation de nos projets. Les rencontres se feront alors naturellement.
L'aspect matériel aussi peut être assez motivant. Si tu mets l'argent que tu t'apprêtes à dépenser dans cette addiction dans une boîte hermétique, je gage que son emploi futur sera source de grande satisfaction et de fierté bien légitime.
Sinon, as-tu essayé d'appliquer le principe de "récompense" pour maîtriser ta consommation ? Un petit joint en fin de journée quand tu as accompli tout ce que tu avais projeté ?
J'espère que tu t'accroches à ton projet de te libérer de cette entrave, cette béquille trop encombrante qui, si elle nous soutient, nous empêche d'avancer droit.
Merci à vous deux pour cette discussion que j'espère voir petit à petit chargée de conseils, d'encouragements et de promesses de lendemains plus joyeux et sereins.
Profil supprimé vendredi 02 décembre 2016 12:13:09