CochliJo - 23/11/2023 03:07:54

Bonjour tout le monde!

Moi j'ai 35 ans demain. Je fume du shit et parfois de l'herbe depuis que j'ai 15 ans. Je ne bois pas mais mon truc c'est vraiment la fum. Je fumais à haute dose durant ces dernières années, je fumais de l'huile (wax) mélangée à du shit, donc autant vous dire que mon niveau de THC dans le sang était à des niveau rarement atteint par le commun des mortels. Je fumais beaucoup de ces joins du matin au soir, et parfois même la nuit quand je me réveillais. Plusieurs fois j'ai tenté d'arrêter durant ces moments, mais chaque arrêt était un cauchemar et une dégradation de ma santé à vu d'oeil (crispations musculaires, forte déprime, forte colère, douleurs, angoisses, incapacité à me nourrir et encore moins à cuisiné et comme je vis seul, je maigrissais à vu d'oeil....).

Bref un calvaire...

Actuellement je fume encore mais pas d'huile. J'angoisse beaucoup sur le fait d'avoir un cancer ou autre maladie grave. Donc des demain je recommence à arrêter de fumer des joins et des cigarettes (vos discussions m'ont remotivées). Mais je ne vais pas arrêter d'un coup car pour ma part, le corps subis beaucoup quand on est habitué à un haut dosage de THC quotidien.

Ducoup je vais commencer par ne rien fumer demain en me réveillant, et j'attendrais le soir à partir de 18h avant de manger (sinon je ne pourrais rien avaler).

Ensuite mon corps va s'habituer à un dosage beaucoup plus faible en THC et nicotine, et plus les jours vont passer, et plus il sera facile d'attendre le soir.

Après environ 1 mois (sauf avant si je me sens prèt), je vais réduire à 1 le soir, et parfois ne rien fumer et tenter de me fatiguer physiquement pour mieux dormir les soirs ou je ne fumerais pas, afin de réhabituer mon corps à s'endormir sans fumer.

C'était ma technique pour arrêter depuis 3 ans et elle fonctionne! Mais bon je replonge à chaque fois à cause d'une contrariété ou calmer une colère sentimentale par exemple. Mais je vais encore retenter, je vais bien finir par y arriver.

Rien ne sert de se faire mal je pense, le manque n'est pas agréable, mais il peut être réduit si on fait correctement le sevrage.

Voilà, en espérant que mon expérience puisse donner des solutions sur comment arrêter sans avoir l'impression de traverser les enfers et rendre l'expérience traumatisante qui décourage fortement l'arrêt. (pour ma part)

Donc c'est partit pour demain et force à ceux qui arrêtent ou qui veulent arrêter!