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Bonjour à tous,
Je voulais également faire part de mon « sevrage ». Je met ce mot entre guillemets car pour ma part, c’est après 2 mois que les symptômes sont apparus.
J’ai commencé a prendre du Prazepam au début du confinement car mes parents et moi-même avons été contaminés par le virus. De nature très anxieux de base, voir mes parents malades ne faisait qu’augmenter mes angoisses et mon anxiété. J’ai donc consulté mon medecin traitant, qui m’a prescrit ce traitement en insistant sur le fait que je ne devais prendre un comprimé ou demi comprimé que lorsque que j’étais angoissé. C’est donc ce que j’ai fait .. au début ! Puis, en voyant les effets positifs qu’avait le traitement sur les angoisses, j’ai commencé à le prendre systématiquement en prévention d’une apparition d’angoisse. Et lorsque moi et mes parents avons guéris du virus, j’ai réduit les doses: parfois j’en prenais un demi, le lendemain je n’en prenais pas et le surlendemain j’en prenait un entier. Tout ça sans me poser de question sur la dépendance.
En prenant ce traitement selon mon humeur du jour, les premiers symptômes du sevrage sont apparus. Tout d’abord ce sont les acouphènes qui sont apparus, puis une douleur à la mâchoire. J’ai d’abord cru que cela venait de mes dents de sagesse et ai donc prévu une opération. Puis, quelques jours plus tard, une douleur dans le bras accompagnée d’un engourdissement de la main est apparue. A ce moment la peur de mourir (d’un AVC ou crise cardiaque) est venue! Je me suis donc rendue aux urgences par précaution. Bilan de l’hospitalisation: angoisse !
A ce moment j’ai eu l’impression de devenir fou, clairement.
Puis les autres symptômes ont suivi: tremblements, troubles de la mémoire, baisse de la vue (impression de forcer la vue pour pouvoir voir au loin, et éblouissement même à une faible lumière).
Puis, un soir, l’idée de lire la notice de ce médicament m’est venue. Et c’est à ce moment que je me suis rendu compte de ce qui m’arrivait.
J’ai par la suite consulté un psychiatre, car j’ai décidé que de plutôt soigner mes angoisses par les médicaments, chercher à savoir leur origine et mettre en place des solutions plus douces. Seulement, un psychiatre qui ne prescrit pas de traitement médicamenteux c’est difficile à trouver. Il m’a donc prescrit de la Depakine (traitement anti épileptique qui a pour effet d’être un stabilisateur d’humeur). Ayant été traumatisé par les effets que pouvaient avoir un médicament j’ai décidé de ne pas le prendre.
Voulant en savoir plus sur les angoisses afin de trouver LA solution, j’ai consulté une practicienne du Shiatsu. J’ai au début été réticent lorsqu’on m’a conseillé d’aller voir cette personne. Seulement j’étais décidé à vouloir en finir avec ces angoisses. J’ai donc vu cette personne, qui m’a posé des questions sur ma vie, ma famille, mes amis,... et qui a ensuite appuyer en massant, sur certaines partie de mon corp.
Cela fait aujourd’hui 1 mois que j’ai cesser de prendre ce traitement. Les acouphènes sont toujours présent (c’est pour moi le plus embêtant), certains jours je me réveille avec des maux de tête, des palpitations ou des tremblements plus forts que d’habitude ou encore des douleurs musculaires. Seulement, le fait de savoir l’origine de ces symptômes m’a soulager et m’a permis de les accepter.
Je voulais vous remercier, car c’est lorsque 1000 questions traversaient ma tête que j’ai lu vos témoignages et me suis senti moins seul !
Profil supprimé mardi 09 juin 2020 17:13:02