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Bonjour à tous,
Adolescent je ne fumais pas de cannabis, j'étais en revanche très porté sur la bouteille et je tirai une fierté d'être un gros buveur qui tenait très bien la boisson.
Vers 19-20 ans j'ai compris que j'étais tout simplement à fond les manettes sur l'autoroute de l'alcoolisme.
C'est à ce moment là que j'ai découvert la fumette. Ça m'a aidé à me débarrasser de l'alcool mais... en prenant sa place.
Ça fait plus de 10 ans que je fume, mais seulement depuis 2 ans à peu près que je fume très régulierement, avec des pics où je fumais plusieurs joints par jour.
Comme je suis passé à la vapote pour arrêter les cigarettes depuis quelques années, je trouve dommage de perdre une partie de ce bénéfice en encrassant mes poumons avec de la fumée de canna+tabac. J'ai donc pour objectif d'arrêter les joints et me suis mis en sevrage plusieurs fois au cours de l'année passée, dont une période de 2 mois clean.
Aujourd'hui je me sens très bien sans cannabis régulier, sauf les premiers jours de sevrage qui sont un peu chiants (j'ai toujours dans ces moments le cerveau en ébullition, 3000 idées à la seconde) et suis "tendu".
Mais rassurez-vous, ça passe vite et véritablement au bout de 2 semaines on y pense même plus.
Je pense que le plus difficile n'est pas l'arrêt, mais d'éviter la rechute des mois voire des années plus tard.
Ceci étant dit, j'aimerais vapoter du cannabis de manière récréative pour des événements ponctuels, les mêmes où je bois de la bière par exemple alors que chez moi en tant normal c'est pas une goutte d'alcool.
Je me dis que si en tant qu'ex alcoolique juvénile j'ai réussi finalement assez facilement à avoir un complet contrôle sur la boisson, cela doit être possible avec le cannabis.
Ce qui m'amène au dernier point : je pense que l'addiction en elle-même est un cache-misère qui vient remplir un "trou". Plutôt que de réfléchir au sevrage de l'addiction, je pense qu'il faut se focaliser sur le "trou" et l'identifier, puis ensuite essayer de voir comment on peut le remplir autrement.
C'est le "trou" qui fait appel d'air. J'ai connu des gens très bien dans leur vie, qui pouvaient se permettre de prendre à peu près n'importe quoi sur une occasion ponctuelle sans aucun risque d'addiction, et je pense que les 2 sont liés.
Je pense notamment à un gars, non-fumeur dans la vie de tous les jours mais qui aimait bien déglinguer un paquet de clopes entier en 1 soirée pour accompagner la boisson, et ensuite plus une taffe jusqu'à la prochaine bringue, même si elle devait intervenir 1 mois après !
Pour conclure, je ne pense pas que le cannabis soit ni mieux ni pire que l'alcool en terme de santé mentale et physique. Je pense que l'on peut très bien fumer/manger/vapoter un peu de cannabis lors d'évènements ponctuels, comme boire des bières à un festival par exemple, sans (re)plonger dans une consommation quotidienne : le paramètre vital étant de savoir si on aime son quotidien sans rien ou non. Si on aime pas sa vie quand on a rien dans sang, on est foutu, quelque soit la substance ou l'activité (sport, sexe) on va forcément se réfugier dans une addiction quelconque pour "oublier" qu'on aime pas sa vie.
Trouvez le "trou", bouchez le avec un truc sain et gratuit, et normalement vous pourrez vous amuser avec toutes les petites récréations sans risque d'addiction
ArriereCour vendredi 11 août 2023 23:58:24