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Charlot7 - 30/01/2025 07:41:56

Bonjour,
Nouveau témoignage après maintes arrêt et reprises.
Mon problème est toujours l'excès de consommation dès que j'ai dû cannabis en libre service. Dans ces cas je peux commencer à vaporiser du matin au soir avec comme conséquences que le plaisir se perd et l'accoutumance se fait rapidement.

Actuellement j'en suis à une consommation de 2g en 6 semaines soit 4 jours de consommation éparpillés dans ces 6 semaines. Je suis plutôt satisfait de ça. Ce qui est pris est pris.

Je n'arrive pas à envisager un arrêt total, j'aime tellement le goût en vaporisation ( je ne fume ni tabac ni joint) et bien sûr les effets qui peuvent durer des heures quand on ne consomme que très peu.

Et pourtant je sais que j'ai un problème avec cette substance.

D'abord j'y pense beaucoup et me languis de la prochaine consommation et ensuite comme déjà dit je ne sais pas me contrôler en présence de cannabis et comme parfois je me retrouve avec de grosses quantités, bingo

Ma solution actuelle et d'avoir déplacé mon stock à 400 km de chez moi. Je ne retrouve donc le cannabis uniquement lors d'un séjour dans ce lieu ( je ne fréquente pas de dealers). Trop dur pour moi de réussir à jeter ce stock.

J'avais déjà fait ça l'an passé et du coup cela me limite mais ne résout pas le problème de fond.

Alors pour la première fois de ma vie (50 ans) j'ai décidé de prendre RDV avec un spécialiste.

J'ai d'abord tenté un première contact avec l'ANPAA de ma ville, mais de façon très froide on m'a indiqué qu'il me fallait un document de mon médecin traitant. La personne n'a pas semblait comprendre que parfois en parler à son médecin de famille c'est très compliqué ( je ne peux en expliquer les raisons ici) et je me suis retrouvé comme un idiot avec toute la dureté que représente un "c'est ça ou rien".

J'ai beaucoup de respect pour le personnel soignant mais parfois certaines personnes ont oublié le sens profond de leur métier surtout face à la dépendance et au besoin d'accompagnement et de bienveillance.

Passé la déception de cette première tentative j'ai contacté
un CSAPA. Ouf, je suis tombé sur une personne formidable.

Rdv le 17 février pour un premier contact avec une infirmière. Je languis et appréhende ce moment. J'espère de la bienveillance et que l'on m'aide à mieux me comprendre .

Au fond j'aimerais pouvoir m'accepter comme je suis mais je n'y arrive pas.

Je suis conscient de mes faiblesses, je sais que depuis mes 17 ans et ce premier contact au cannabis je suis tombé dans l'addiction.
Mais je ne sais pas comment m'en sortir et vivre paisiblement avec.

Tenter un arrêt complet et définitif est peut-être la solution mais je sais que l'accès au cannabis est de plus en plus facile en local ( et en plus je voyage notamment dans des pays à libre accès) et comme je l'ai dit j'aime la substance et j'ai peur que même en arrêtant longtemps mes pensées soient toujours tournées vers le cannabis et cela ne l'équilibre pas

Me limiter à une consommation très ponctuelle comme actuellement m'irait mais à nouveau je ne me sens pas parfaitement serein comme ça.


Vivement le 17 février, vivement vos retours s'il y en a.

L'important n'est pas le bout du chemin car au bout il y a la mort , c'est le cheminement qui est important car là est la vie.

Profil supprimé jeudi 30 janvier 2025 07:41:57