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Bonjour à ceux et celles qui vont me lire.
Suite à une dépression de l'enfant non prise en charge dans les temps malgré des nombreuses visites chez le pédopsy, celle-ci a évolué au fil des années. Une adolescence catastrophique avec beaucoup d'addictions hors médicaments (alcool, drogue) et mes troubles psy qui n'arrangent pas la situation ;
Puis 2017 arrive et je prends la décision de demander de l'aide, je ne pensais pas être enfermée dans une spirale infernale à cet époque bien au contraire, Brintellix, Seresta, Zopiclone, Tercian. Une addiction au BZDP s'installe et mine de rien la plus compliqué (pour avoir arrêté des drogues dures, et l'alcool je peux vous dire que les BZDP sont les pires...)
Je décide donc en 2019 d'entamer un sevrage en accord avec mon ancien psychiatre, on réduit les doses progressivement, mais je ne gère absolument pas mon sevrage à la maison, seule, je demande donc une hospitalisation dans une clinique spécialisée dans les sevrages des BZDP, durée du séjour entre 3 et 6 semaines. L'expérience à été horrible, déjà je suis tombée sur un très mauvais psychiatre, une mauvaise psychologue, beaucoup de parlote pour finalement du vent. Ils m'ont tout coupé d'un coup et je crois que j'ai jamais eu aussi mal dans mon corps et dans mon esprit.
Mes symptômes apparaissent au bout du 6e jour d'hospi, sueurs, vertiges, nausées, courbatures, tremblements, migraines et je ne parle pas des hallucinations auditives et visuelles, et des cauchemars. J'ai passé 5 semaines au total dans cette clinique "spécialisée" pour en ressortir avec une nouvelle ordonnance, contenant... Des BZDP (XANAX) ; on me dit que c'est dans le processus de guérison, on me baratine, pour encore une fois du vent.
J'ai encore parfois mes muscles qui se contractent et mon esprit qui se déchire quand j'entends le mot "Seresta" et je suis certaine et je l'admets, que si on me propose de nouveau du Seresta je saute sur l'occasion pour en reprendre... On ne parle pas assez du craving que les BZDP causent sur le long terme...
Aujourd'hui, en 2024 mon traitement est beaucoup plus lourd, XANAX, Venlafaxine, Miansérine, Zopiclone, Théralène, la liste s'est allongée avec le temps, et j'appréhende ce moment où je vais parler sevrage avec mon psy actuel... Au vu de mon expérience je sais que je ne suis pas capable d'assurer un sevrage lent à la maison, la tentation sera trop grande et je gère très mal mes émotions dans ce genre de moments, mais en même temps j'ai peur de retourner dans une clinique psy au vu de ce que j'ai traversé lors de mon premier séjour...
Si quelqu'un connaît des cliniques autour de Toulouse au top, je suis vraiment preneuse parce que je compte guérir un jour et me sortir de cette spirale infernale même si pour le moment je pense que c'est encore trop tôt pour moi d'envisager un sevrage...
Merci de m'avoir lu(e) jusqu'au bout.
Astaline mercredi 21 août 2024 14:56:45