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Bonjour Iphigénie30,
C'est le modérateur. Bon alors première soirée difficile depuis votre arrêt. Au 3e jour c'est normal. Ce que vous dites c'est que vous n'avez presque qu'à penser à cela parce que vous n'avez pas grand chose à faire. Alors ce soir, après le travail, direction le cinéma pour vous, ou le théâtre, ou ce que vous voulez, ou voir des amis qui ne fument pas (tout en évitant de boire de l'alcool qui ne doit pas vous servir de refuge ou de compensation)... En tout cas essayez d'éviter de passer la soirée inoccupée ! Vous avez déjà identifié le moment qui va être le plus difficile pour vous alors anticipez-le et prenez des initiatives pour que cela ne soit pas comme vous le prévoyez.
Dans les moments difficiles, essayez de vous rappeler les bonnes raisons que vous avez d'arrêter et les bénéfices que vous allez en tirer. Cela peut aider à passer le cap.
Vous parlez également de la relation avec votre copain, pas facile à gérer pour vous apparemment, et vous faites référence aux difficultés relationnelles qu'auraient votre père. Serait-ce un sujet pour en parler avec un psy ou est-ce quelque chose que vous pensez pouvoir gérer vous-même malgré tout ?
Je comprends tout à fait que, sous tension comme vous l'êtes, vous anticipiez que cela soit difficile avec votre copain ce week-end. Cependant sur ce point laissez-vous aller et essayez de vous faire confiance. Lorsqu'on est préoccupé on a tendance à tout anticiper en noir. Mon expérience me montre cependant que la situation que l'on anticipe ne se passe jamais vraiment comme on l'anticipe. En revanche l'anticipation, la projection que l'on fait peut agir comme un véritable venin sur l'humeur du moment et la perception des choses alors que cela n'a pas lieu d'être.
Je ne sais pas si vous connaissez cette blague de l'automobiliste qui tombe en panne à 2h du matin à quelques kilomètres d'un village où il y a un garage. Il prend un bidon et marche vers le village pour aller chercher de l'essence. Tout en marchant il commence à se dire, "j'ai besoin d'essence mais c'est embêtant, je vais devoir réveiller ce pauvre garagiste". Puis un peu plus tard : "le garagiste ne va pas être content, il va m'engueuler". Puis l'automobiliste imagine la scène et l'indignation monte en lui. Il arrive au village comme prévu, se poste devant le garage et crie pour réveiller le garagiste. Celui-ci se réveille, ouvre les volets de sa chambre pour voir ce qui se passe et alors l'automobiliste lui crie "de toute façon j'en veux même pas de votre essence !".
Je ne suis pas très bon pour raconter les blagues mais j'espère que vous aurez saisi le sens de ce que je veux dire. Les mauvaises anticipations préparent le terrain aux mauvaises réactions alors que la réalité est en fait toute autre.
Portez-vous bien et bon courage.
Le modérateur.
Profil supprimé vendredi 07 octobre 2011 09:00:20