Après tout ce qui m'est arrivé, je me demande parfois si ça en valais vraiment la peine, si tout ce que j'ai fait n'est pas étais vain, et que je ne sois pas responsable de ma propre décadence et pourtant, je ne peux me voiler la face plus longtemps, je ne peux plus afficher ce masque que j'ai créé pour me protéger de ce monde de merde.

Tout à commencer quand j'avais 15 ans, a l'époque tout allait presque bien, a part le divorce de mes parents un peu mouvementé, je vivais avec ma mère dans un appart, sportif je m'investissais beaucoup dans le football plus qu'une passion pour moi, j'en faisais depuis l'âge de 2 ans et demis. Puis est arrivé l'été, et la bande de potes avec qui j'avais l'habitude de trainer avait commencé à fumer au cours de l'année, ayant refusé de fumer quoique se soit toute l'année j'ai finalement craqué au début dès vacance lors d'une soirée, j'ai acheté mon premiers 10 euros, et l'effet euphorique m'avait convaincu... du jour au lendemain j'ai commencé à fumer petit à petit 1 ou 2 clopes par jour et des pillons le week-end. Au bout de 2 mois de vacances à fumer toute la journée et toute la soirée, j'étais devenu un fumeur régulier, je fumer tous les jours.

Les cours on finit par reprendre, je n'aimais pas ce que je faisais, après 3 jours de cours, j'ai séché 1 semaine, je suis revenu un matin pour repartir 2 heures après et ne pas revenir encore une fois de plus pendant 2 semaines. Je passais mes journées chez un " pote " que j'avais rencontré pendant les vacances, il ne travaillait pas et ne va pas en cours, a passé notre temps devant la play à fumer, j'ai fini par arrêter ma formation pour reprendre une MGI, en fait ça faisait juste joli comme quoi j'allais en cours mais en fait c'était que des illusions.

Cette année-là j'ai passée 4 semaines au lycée, et le reste à fumer boire, il m'avait permis de rencontrer une femme que j'aime encore beaucoup, quand je l'ai rencontré je fumer 10- 15 spliffs dans la journée, elle était rassurante, elle m'a sorti d'un gouffre j'ai réduit ma consommation, je fumais 1 joint par soir, j'avais entamé un cap dans la boîte de mon père en alternance , je me sentais bien de nouveau malgré le fait que ma mère n'est plus d'appart ( problème financier) ce qui à causer mon retour chez mon père et ma belle-mère ... et faut dire que je n'étais pas voulu, ça a créé quelques tensions.

Puis tout à Basculer, le 11 janvier 2013, On m'annonce le décès d'un de mes frères, une chute inattendue, et ma seule consolation était de fumer encore et encore pour évacuer toute cette tristesse tout ce malheur que je ressens, j'ai recommencé à fumer de plus en plus, 3 semaines après j'ai perdu ma copine, après plus d'un an de relation. cela fait 11 mois et je ne l'ai toujours pas oublié, j'ai perdu mon travail suite à des problèmes familiaux, ma mère n'ayant toujours pas d'appart, je dormais à l'hôtel avec l'argent que j'avais épargné pour mon permis, je m'en serveur pour manger, fumer, et ne pas dormir dehors, et pourtant quelques fois je n'avais pas le choix, 2 mois après tout ça j'ai faits une TS, je me suis ouvert les veines dans ce putain d'hôtel miteux où je dormais chacune de mes putains de soirée.

Je me suis noyé dans le cannabis, puis dans l'alcool, progressivement, je buvais de plus en plus , tous les week-ends au début, puis quelques fois dans la semaine et enfin tous les jours, 2 bouteilles de vin par soir, dans mon désespoir et ma solitude, aujourd'hui ma mère à retrouver un appart, j'ai perdu une autre femme rencontrer il y a peu, on a un vécu similaire mais je me sentais tellement par bien que j'ai fini par tout gâcher par mon impulsivité, par ce que je suis devenu à cause de toutes ces merdes, ce n'est pas le cannabis ni l'alcool qui font que j'en suis là, c'est le mélange de tout ça avec les problèmes de la vie, ainsi que de la solitude.

Les seuls moments où je sors de chez moi c’est pour aller dépenser des sous en boîtes et me mettre mort pilo au point de dormir sur un canapé, je rentre à la bouteille tout seul, je claque entre 150 et 200 euros quand je vais en boîte, je ne prends plus aucun plaisir à rien, a part boire, et fumer, si je vous raconte ça, ce n'est pas pour vous inciter à ne pas fumer, c’est juste pour que vous vous demandiez si cela en vaut vraiment la peine, si ça vaut la peine de risquer de gâcher sa vie ? car moi je ne le pense pas et maintenant je regrette car je suis incapable d’arrêter, je me sens si seul, et j’avais besoin de quelqu’un de proche pour m’aider; Y a une seule personne qui a faits ça pour moi et elle ne veut plus de moi, à cause de ce que je suis justement.

Aujourd'hui, quand je regarde derrière moi, je ne vois que tristesse et malheurs, je vis le présent au jour les jours, ce serait plus simple de me demander à quel moment de la journée je suis sobre plutôt qu'a à quel moment je ne le suis pas.