Bonjour, il y a une dizaine d’années j’ai perdu brutalement ma maman au point d’en faire une dépression. Un jour mon patron me retrouve en larmes m’emmène dans son bureau et me sers fort contre lui. Jusque là rien ne me semblait anormal… jusqu’au moment où il m’a embrassé, m’a touché la poitrine et m’a pénétré avec ses doigts. Moi j’étais sur off mon cerveau ne fonctionnait plus. Ensuite il s’est mis à courir avec son engin en l’air en me disant en boucle « elle est assez grosse pour toi » ? Puis il y a appuyé sur ma tête et j’ai repris mes esprits en m’en allant à toute vitesse.

Je suis allée dans ma pharmacie où j’avais une copine. Je lui ai demandé de me dépanner de stilnox et de lexomil.

Ensuite je me suis garée dans le parking le plus excentré de mon travail et j’ai tout avalé. Un copain m’a vue convulser et a appelé mon mari (on travaille tous les deux au même endroit). Mon mari a secoué ma voiture comme un fou et ça m’a réveillée. Je pense que la peur a décuplé ses forces. Dans la voiture je n’ai pas voulu lui dire ce qui était arrivé. Mon mari a appelé mon psy avec arrêt de travail et rv en urgence. Pendant 9 mois j’ai tentée de mourir mais en vain. Mon mari a fait un infarctus et ma fille a dû voir un pédopsychiatre. Ce qui m’a fait arrêter mes tentatives de S. a été de porter plainte à la gendarmerie.

Et cela fait 14 ans que mon psy m’a rendue accro à toutes ces lexomil, seresta et autres. Quand je lui parle il baille ne répond à mes questions bref que du temps perdu. Je lui ai dit que je voulais faire un sevrage je n’ai plus besoin de tout ça. Mais il n’entend rien. Alors mercredi je vais une psy addictologue et je suis effrayée à l’idée qu’elle m’enferme. J’essaye d’arrêter par mois même mais en fin de journée j’ai un phénomène de manque qui me provoque des crises d’angoisses. J’en ai tellement marre …