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Les antalgiques : une drogue sous estimée

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Bonjour aujourd'hui j'ai décidé de rompre le silence à propos de mon usage et mon sevrage de morphine. Tout a commencé il y a un an quand j'ai commencé à avoir des douleurs au genou gauche. C'etait une petite douleur de fond qui s'intensifiait petit à petit, au bout d'une semaine la douleur ne passant pas j'ai consulté un médecin qui m'a fait une ordonnance pour de la codéine. Je ne devais pas dépasser 6 comprimés par jour, en 3 mois la douleur avait atteint son apogée. J'avais tellement mal que je ne pouvais pas dormir tout simplement parce que mon corps s'etait habitué a la codéine ce qui le rendait plus tolérant aux cachets. Je davais prendre de plus en plus de cachet pour ne plus avoir mal. Plus précisément pour etre soulagé je devais prendre 32 comprimé par jour ce qui est tres dangereux car la codéine contient du paracetamol qui en trop grande quantité detruit le foie et les reins. Mon état empirant mes parents décidèrent de m'amener chez un médecin de la douleur. Elle m'a fait hospitaliser la semaine d'apres. Entre temps j'ai perdu 10 kilo. Je suis resté 2 semaines a l'hôpital pour me sevré. A la fin de ces deux semaines j'étais sevré mais le problème c'est que j'avais terriblement mal, voyant que je ne pouvais plus continuer a vivre normalement avec cette douleur les médecins m'ont prescrit de la morphine. Six mois apres les effets secondaires commençaient à se faire sentir ( paranoïa, anxiété, difficultés a uriner...) mes nouveaux médecins décidèrent que je devais arrêter les médicaments, mais moi je ne voulais pas car j'avais trop mal sans. Ils voulaient que je diminue les doses pendant une semaine et qu'après j'arrête mais c'était trop brusque et j'ai pas tenu le coup je suis allé voir un généraliste au hasard et j'ai fais comme si cette douleur etait nouvelle pour qu'il me fasse une ordonnance et j'ai commencé à fumer du cannabis pour calmer mes douleurs (ce qui est une tres mauvaise idée) tout ca en cachette bien sur derrière le dos de mes parents. Au bout de 2 semaines j'ai avoué a ma mère. Elle a pris rendez-vous avec mes medecins. Pendant le rendez-vous un addictologue est rentré dans le bureau. On a parlé ensemble et on a décidé de diminuer les dose progressivement. Ca faisait deja 2 mois que je diminuais les dose, j'etais entrain de rentrer chez moi et je venais de fumer car j'avais mal et en plus j'avais pris des médicaments et je me suis accoster par des jeunes de mon age qui étaient dans ma classe l'année dernière, ils ont commencé a m'agresser car je suis homo. Quand ils sont partis et que j'ai repris ma route beaucoup d'idées fusaient dans ma tête et me suis rendu compte que si j'avais pas été defoncé j'aurai pu me défendre et éviter de me faire passer a tabac. C'est là que j'ai décidé d'arrêter les médicament d'un coup. J'ai commencé a tout planifier pour mon sevrage qui devait commencer deux semaines plus tard. J'ai commencé mon sevrage avec l'approbation de mon addictologue le 2 janvier 2016, j'ai passé les pires 10 jours de la vie. On est le 5 février 2016 je sais que ca peut parraitre peu mais ca fait 1 mois que j'ai pas touché a un comprimé de morphine et pour moi c'est une grande victoire. Je m'appelle Kevin, j'ai 16 ans et j'ai connu l'addiction et le sevrage et je peux vous dire que c'est pas quelque chose agréable a vivre.

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