Bonjour, je m'appelle Sarah, j'ai 17ans, et je suis en Terminale.
J'ai eu un passé difficile, de ma 6eme jusqu'en seconde. Pas une année de paix; sans que j'y vois la mort, la dépression, l'humiliation etc...
Il faut dire que je suis particulièrement sensible et surdoué en littérature. J'aime écrire et créer des mondes; me faire un véritable Univers autre que celui ou je vis.
Quand je suis rentré au collège, je ne fumais pas, je ne buvais pas, j'étais une enfant modèle.
La 6éme était dure. J'y ai connu harcèlement psychologique et physique. Je suis rentrée en psychiatrie a 10ans, on m'a séparer de force avec ma mère.
En cinquième, une amie anorexique, que j'avais rencontrée en psychiatrie, est morte.
En 4eme, mon grand père, qui était un deuxième père pour moi, est mort.
A partir de sa mort, j'ai commencer a sombrer dans la dépression, et la mythomanie.
En 3eme, je faisait des "crises" de mythomanie de plus en plus souvent... jusqu’à m'en prendre a moi même. J'ai voulu me tuer.
J'ai faillis mourir, et je me suis fait internée en pédiatrie (mes parents ne voulait pas me mettre en psychiatrie).
Quand je suis rentré en seconde, je me suis mise a fumer. Je voulais changer de vie, de style, de caractère, de tout ! J'ai décidé d'accomplir tout ce qui me dégoûtait au par-avant: fumer, boire (un peu), et j'ai fumer mon premier join a 15ans.
C'était une véritable découverte, un nouveau monde s'offrait a moi. Ma créativité psychique c'est ouverte d'autant plus, je suis devenue actuellement une nouvelle femme.
Quand je fume du cannabis, je me sens prendre des risques, j'aime aussi le coté social, les délires farfelus, l' euphorie... A 16 ans j'ai commencé a fumer tout les soirs avant de dormir. Je me refuge dans mon monde imaginaire, mon univers, j'écoute de la musique; je me sens devenir importante.
Aujourd'hui je fume toujours avant de dormir. Je sais que je ne peut plus me passer de cannabis.
Quand je suis en vacance avec ma famille, je ne peut pas fumer; je me sens triste, seule, et je fais de terribles insomnies.
Plus je fume, plus je m'écarte du monde. Je me sens coupée de la réalité, parfois. Je prends des distances avec mes proches, mes amis, je devient paranoïaque.
De plus, je souffre de l'aveuglement des autres. Ils ne voient pas que je suis perdue.
La semaine prochaine, je vais essayer la coke, et a la toussain l'extasy. Tout est prévu. j'en ai envie.
Mais une part de moi regrette tant le choix que je fais. Je me sens coupable de l'argent que je vole a mes parents, des dettes, du manque de travail...
Je me sens éperdument seule. Le monde m'irrite.
Aussi, j'aimerai rencontrer des gens comme moi.
La plus part de mes amis me lasse. Je cherche un autre contact, une mentalité ouverte, un esprit généreux... L'ordinaire m'insupporte.
Il faut savoir que je ne vis que pour les émotions fortes, que seul la drogue me les procure, avec l'amour, le désir, ... C'est deux grandes émotions, c'est deux sentiments forts s'offrent a moi, et je m'y perds, j'en ai peur.
Car au collège je n'ai jamais eu de relation avec les hommes, comme je n'ai jamais eu de petits copains.
Tant d'émotions arrivent d'un seul coup, car je commence a plaire au homme, mais leur désir me dégoûte.

Si jamais quelqu'un lit ce texte, et que cette personne, donc toi, se sent comme moi, perdu mais heureux dans son malheur, vient me parler.
Je suis une artiste, j'aime les beaux arts, je chercher désespérément des gens comme moi.
Et qui aime la drogue aussi.
Parce que je l'aime, et malgré mes remords, je n’arrêterai pas d'en prendre. Je ne sais pas comment, ni quand, je me sauverai de cette merde.
Mais pour le moment je me laisse entraîner dans ce nouveau monde, plein de sensations, terribles peut-être, mais je connais la souffrance.
Aidez moi par pitié.

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Cordialement,
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